Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Santé : Quid de l’autisme ?
Publié le vendredi 3 avril 2015   |  Gabon Review


Ruban
© Gabon Review par DR
Ruban symbolique de la lutte contre l’autisme.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le Gabon a célébré, le 2 avril dernier, à l’instar de la communauté internationale, la Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme. Un événement passé presqu’ inaperçu dans le pays, mais qui autorise l’interpellation des pouvoirs publics sur cette maladie.

La Journée mondiale de sensibilisation à l’autisme a lieu le 2 avril de chaque année. Elle vise à mieux informer le grand public sur les réalités de ce trouble du développement. Les spécialistes précisent que cette maladie est une réalité très présente dans la mesure où elle touche une personne sur 150 dans le monde. Au Gabon, pour cette journée dont la thématique s’articule autour de la présentation des différents types d’autisme et sur la manière de stimuler l’enfant, peu d’événements ont été annoncés en dehors du «Point info» du 4 avril prochain, à l’immeuble Arambo.

Selon Andréa Ndouna Dépenaud, s’exprimant dans les colonnes du quotidien L’Union du 2 avril, le Gabon ne compte que 4 à 5 orthophonistes basés à Libreville alors qu’ils sont censés intervenir dans l’ensemble du pays. En conséquence, elle suggère que des spécialistes soient formés. Si de nombreux parents estiment ne pas connaître véritablement les symptômes de cette maladie, il n’en demeure pas moins qu’elle est «directement associée à la folie ou à la démence». Du moins, selon une mère de famille qui dit avoir connu cette pathologie, affirmant au passage espérer que les difficultés rencontrées pour faire reconnaitre ce handicap soient mises en lumière. «Qu’elle puisse mobiliser les pouvoirs publics et faire en sorte qu’il soit plus facile d’établir des diagnostics, bénéficier d’aides et de structures éducatives conséquentes et que la recherche puisse se focaliser sur les traitements, notamment dans le domaine des neurosciences», a-t-elle souhaité.

En général, avant de parler de cette maladie et de la reconnaître comme telle, les parents d’enfants autistes passent par tous les drames. «Que de temps perdu, que de mépris du fait de l’ignorance du corps médical à ce sujet», a déploré cette dame, qui souhaite encore que «cette journée soit donc l’occasion pour tous, de comprendre ce qu’est l’autisme et de trouver des solutions pour accueillir, former, insérer ces enfants qui ne demandent intérieurement qu’à rejoindre les autres mais qui ne savent pas comment communiquer avec eux ».

 Commentaires