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Face à la multiplication des affaires, Ali Bongo s’attache Dumont-Beghi
Publié le jeudi 2 avril 2015   |  Gabon Review


Claude
© Autre presse par DR
Claude Dumont-Beghi, avocate fiscaliste parisienne


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Empêtré dans des révélations, les unes plus scandaleuses que les autres, dont la plupart donnent lieu à des suites judiciaires, le président de la République compte sur l’avocate parisienne pour le sortir de cette mauvaise passe.

Reconnue comme une spécialiste de la traque des trusts dans les paradis fiscaux, l’avocate fiscaliste parisienne, Claude Dumont-Beghi, est également devenue, en une vingtaine d’années, une spécialiste des dossiers financiers impliquant la présidence de la République du Gabon. Depuis l’affaire du payement tardif de ses honoraires de 300 000 euros (environ 200 millions de francs CFA), après qu’elle eut officié en tant que conseil de la compagnie Air Gabon, elle jouit d’un respect sans bornes dans l’arrière-boutique du pouvoir en place, où l’on ne sait que trop bien de quoi elle est capable. A la présidence de la République, l’on se souvient bien du fracas retentissant causé par cette avocate, qui avait réussi à faire saisir un Boeing 747 de la compagnie nationale pour se faire payer.

Embarrassé par de nombreuses affaires, Ali Bongo a plus que jamais besoin de l’avocate parisienne qui, en 2011 avait déclaré au journal français Le Nouvel Observateur, ne supporter «ni l’injustice ni les systèmes corrompus». Comme son prédécesseur de père, le président de la République compte sur elle pour le sortir de l’impasse. De la gestion de la succession Omar Bongo Ondimba au litige avec la société suisse spécialisée dans la mise à disposition d’avions pour VIP, tout repose désormais sur cette spécialiste en droit des affaires. Depuis la saisie conservatoire, le 25 février dernier, du Boeing 777 de la présidence de la République, Claude Dumont-Beghi est à pied d’œuvre. Une tâche plus difficile qu’en apparence, estiment certains, qui apprécient mal la position de la présidence de la République qui n’entend pas régler une note dont elle estime ne pas être l’unique débiteur, parce que «des membres de (la famille Bongo) en faisaient fréquemment usage pour leurs différents déplacements avant (2009)». Une position que l’avocate est chargée de défendre au cours de la prochaine audience annoncée pour le mois d’avril courant.

Après s’être fait remarquer dans l’affaire liée à l’héritage du richissime marchand d’art, Daniel Wildenstein, à laquelle elle a consacré un livre intitulé «L’Affaire Wildenstein. Histoire d’une spoliation», Me Dumont-Beghi dont la devise est «ne jamais rien lâcher», peut-elle sortir Ali Bongo de l’impasse ? Si rien n’est acquis, nul doute qu’elle se battra pour y parvenir. S’agissant de «l’affaire Travcon AG», on peut dire qu’elle est dans son élément, lorsqu’on se souvient de ce qu’elle avait fait avec Boeing 747 d’Air Gabon. Mais pour ce qui est de la succession Omar Bongo Ondimba c’est une toute autre histoire.

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