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Le PDAR enregistre un résultat positif dans le Woleu-Ntem
Publié le mercredi 1 avril 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
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LIBREVILLE - Le projet de développement agricole et rural (PDAR) a eu un impact positif dans l’activité agricole dans la province du Woleu-Ntem (Nord), se traduisant notamment par une augmentation de la production, selon les résultats d’une enquête publiés mardi à Libreville, au cours d’un atelier de restitution.

Au regard des résultats de l’enquête réalisée au lendemain de la mise en œuvre du projet de développement agricole et rural (PDAR), 17 villages sur 30 ont pu bénéficier de l’appui technique et financier de ce programme. Treize de ces villages ont eu un bénéfice direct, et quatre autres de façon indirecte.

L’impact de ce projet s’est précisément traduit par une augmentation du nombre de plantations, qui sont passées de 2802 en 2010 à 2855 en 2014, indique l’enquête, qui s’est appuyée à la fois sur des éléments de constat sur le terrain et sur des interviews réalisées auprès des populations concernées.

Du point de vue de la production du manioc, par exemple, 58% des femmes interrogées ont déclaré avoir enregistré également une augmentation dans ce domaine. Pour la production de la banane, 35,2% des femmes ont enregistré une hausse alors que 33,9% autres disent avoir plutôt connu une stagnation en ce qui concerne ce produit.

L’étude révèle, cependant, que la production d’arachide a plutôt stagné, selon 43,0% des femmes interrogées, voire diminué (pour 38,7% de ces femmes). Seules 18,3% des femmes interviewées ont dit avoir enregistré une augmentation de la production d’arachide. L’effet positif du PDAR s’est également traduit par une hausse de commercialisation : le taux de commercialisation, en effet, est passé de 38% en 2010 à 59,3% en 2014, soit une hausse de 21,3 points par rapport à 2010. Des résultats que le ministre gabonais de l’Agriculture, Luc Oyoubi, présent à la cérémonie de restitution, a apprécié à juste valeur.

‘’ Né de la volonté du gouvernement gabonais d’augmenter de manière significative la production agricole de nos aliments de base que sont le manioc, la banane plantain et l’arachide, le PDAR constitue, en matière de coopération bilatérale et multilatérale, une expérience qui mérite d’être capitalisée car elle favorise la mise en œuvre optimale de nos politique sectorielle’’, a-t-il déclaré ;

Le projet de développement agricole et rural fonde son action sur deux objectifs spécifiques : d’abord développer les filières prioritaires porteuses que sont le manioc, la banane plantain et l’arachide. Ensuite veiller à renforcer les capacités des différents acteurs de ces filières prioritaires et de leurs organisations et celles institutionnelles en matière de service d’appui au monde rural.

Les méthodes, procédures et outils de gestion utilisés dans la mise en œuvre de ce projet garantissent, indique-t-on, une exécution budgétaire cohérente, optimale et transparente et s’inscrivent dans une recherche permanente de l’efficacité en vue d’une meilleure atteinte des résultats. C’est l’une des raisons pour laquelle, cette première phase pilote, sur requête du gouvernement gabonais, a été prorogée de 3 années supplémentaires de telle sorte que la nouvelle date de clôture du PDAR est désormais reportée à fin septembre 2017.

Une prorogation qui devrait être mise à profit par le projet pour la construction d’infrastructures rurales permettant de doper la commercialisation des produits issus des groupements encadrés par le PDAR et tous les autres producteurs agricoles.

Intervenant à cette occasion, le représentant du Fonds international de développement agricole (Fida), Berlin Hein, a souligné, pour sa part, que les encadreurs disposent désormais d’une note conceptuelle, et donc d’une idée de projet permettant d’envisager les prochaines étapes de formulation, de revue technique et de qualité, de validation, et de démarrage pour le bonheur des populations rurales gabonaises.

Le Projet de développement agricole et rural a été approuvé par le gouvernement gabonais et le Fonds international de développement agricole (Fida) en septembre 2007. L’accord de financement a été signé en octobre de la même année et est entré en vigueur le 20 mars 2008 avant que ses activités ne démarrent effectivement en septembre 2008.

ERAN/AK/JPN



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