1er arrondissement de Libreville : Chantal Myboto boycotte l’élection du maire #aLibreville

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1er arrondissement de Libreville : Chantal Myboto boycotte l’élection du maire

Publié le mardi 4 fevrier 2014 | Gabon Review

© Agence Gabonaise de Presse
Chantal Myboto Ngodjout (à gauche), candidate tête de liste indépendante dans le premier arrondissement de Libreville

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Comme on pouvait s’y attendre, les mêmes causes ont produit les mêmes effets. A l’occasion de l’élection du maire du 1er arrondissement de Libreville où postulait Chantal Myboto Gondjout, candidate indépendante, face à un candidat du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), l’on a encore assisté au retrait du groupe des onze conseillers indépendants de la salle à cause des irrégularités. Toute chose qui a facilité l’élection de Joseph-Marie Boussengue, à la mairie de cet arrondissement.

Le scénario du dimanche 26 janvier 2014 qui a porté Rose Christiane Ossouka Raponda à la mairie centrale de Libreville s’est répété cette fois à la mairie du premier arrondissement de Libreville où les conseillers membres de la liste des indépendants, conduite par Chantal Myboto se sont vus dans l’obligation de quitter la salle.

Une rétraction ayant pour cause la manifestation de colère et la désapprobation du processus mis en place par l’administration pour conduire cette élection. Chantal Gondjout et ses collègues ont ainsi voulu dénoncer le manque de transparence.

Avec ses onze conseillers, Mme Myboto Gondjout a claqué la porte en laissant le PDG et ses quatorze élus procéder à l’élection du maire et de ses adjoints. En se retirant, ils ont dénoncé le fait que l’isoloir ne garantissait pas le secret du vote ; les enveloppes accolées conventionnelles admises pour les élections, pourtant disponibles au départ dans la salle, mais qui ont été brusquement retirées. Elles ont, en effet, été remplacées par de simples enveloppes. Un procédé contraire à la loi, déjà dénoncée par le candidat à la mairie de Libreville, Jean Eyéghé Ndong, lors de l’élection du locataire de l’hôtel de ville de Libreville.

Au-delà de ces manquements relevés, Chantal Myboto estime par ailleurs que le vote du maire du 1er arrondissement doit être invalidé pour des raisons de quorum, expliquant que le quorum est de 16 élus alors que dans la salle, il n’y avait que les 14 conseillers, tous du PDG. Si Mme Myboto Gondjout s’est retirée du processus avec ses collègues, il n’en demeure pas moins qu’elle a indiqué qu’ils prendront régulièrement part aux réunions organisées par ce Conseil municipal. «Malgré cette situation, nous participeront à toutes les réunions du conseil municipal par respect de nos électeurs et c’est notre devoir», a-t-elle déclaré.

Au terme de cette élection où il n’y avait plus que le PDG en lice, c’est Joseph-Marie Boussengue qui a été élu, tandis que ses autres collègues du parti ont occupé le reste des postes.

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