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La fiscalité au service du développement au Gabon
Publié le lundi 30 mars 2015   |  Gaboneco


Le
© Autre presse par DR
Le président Ali Bongo Ondimba donne le top départ des assises nationales de la fiscalité
Jeudi 26 mars 2015. Alibreville. Les locaux du stade de l’Amitié sino-gabonaise ont accueilli le chef de l’Etat, Ali Bongo Ondimba à l’occasion de l’ouverture des premières assises nationales de la fiscalité.


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Bien plus qu’un simple moteur d’incitation à l’implantation et au développement des entreprises, la fiscalité est au service du développement global des économies à travers la planète. Au Gabon, grâce aux réformes induites par les Assises Nationales de la Fiscalité sur le système fiscal national, les autorités misent sur ce thème pour insuffler des changements et financer le développement de l’économie locale frappée par la conjoncture pétrolière.

Durant des années, comme l’a mentionné le ministre de l’Economie Régis Immongault à l’ouverture des travaux de ces assises, la fiscalité gabonaise a été l’objet d’un grand « désordre » dont les conséquences ont été préjudiciables au financement du développement du pays. La pression fiscale était élevée et il était nécessaire à ce titre de la réduire.

Ces assises étaient donc l’occasion idéale pour remodeler tout le système fiscal national et recadrer certains comportements des agents du secteur public aussi bien que ceux du privé et permettre à toutes les parties prenantes (patronat, administration publique, société civile…) de se retrouver afin de réformer la politique fiscale nationale.

La fiscalité, un moteur économique

Bien plus qu’un simple moteur d’incitation à l’implantation et au développement des entreprises, la fiscalité est au service du développement global des économies à travers la planète. Au Gabon, grâce aux réformes induites par les Assises Nationales de la Fiscalité sur le système fiscal national, les autorités misent sur ce thème pour insuffler des changements et financer le développement de l’économie locale frappée par la conjoncture pétrolière.

Durant des années, comme l’a mentionné le ministre de l’Economie Régis Immongault à l’ouverture des travaux de ces assises, la fiscalité gabonaise a été l’objet d’un grand « désordre » dont les conséquences ont été préjudiciables au financement du développement du pays. La pression fiscale était élevée et il était nécessaire à ce titre de la réduire.

Ces assises étaient donc l’occasion idéale pour remodeler tout le système fiscal national et recadrer certains comportements des agents du secteur public aussi bien que ceux du privé et permettre à toutes les parties prenantes (patronat, administration publique, société civile…) de se retrouver afin de réformer la politique fiscale nationale.

La fiscalité, un moteur économique

Une fiscalité souple, propice au développement des entreprises et à l’épanouissement des ménages agit forcément positivement sur l’économie d’un pays en participant au financement de celle-ci. A ce propos précis, dans sa lecture des gangrènes qui ralentissent l’épanouissement des entreprises au Gabon, le ministre de l’Economie reconnaît que les taux de prélèvement semblent trop élevés et participent au ralentissement de l’investissement mais aussi et surtout au renchérissement des prix, ce qui est nuisible à la croissance et la lutte contre la vie chère.

L’Etat en imposant par exemple, une taxe élevée à une entreprise spécialisée dans l’importation de produits alimentaires, incite cette dernière à récupérer sa dépense liée à l’impôt sur le prix unitaire des produits écoulés sur le marché national car son objectif, c’est la recherche du profit. Ce qui pourrait entraîner une faiblesse pour les ménages à se procurer ce produit et agira négativement sur la demande intérieure en créant un déséquilibre sur la balance commerciale puisque les produits vendus ne seront pas suffisamment achetés. Par contre une situation contraire entraînerait l’effet inverse.

En effet, la fiscalité est un moteur pour le développement des entreprises. Dans un pays tel que le Gabon, une entreprise étrangère sera plus apte à se développer si et seulement si le système fiscal national est attractif. Une fiscalité élevée est généralement un frein à l’implantation des entreprises dans un territoire donnée même si d’autres facteurs en dehors de la fiscalité agissent dans la motivation des entreprises à s’installer dans un pays.

Ainsi donc, en diminuant les charges fiscales et en créant un cadre fiscal propice au développement des entreprises, l’Etat agit positivement sur la réduction du chômage puisque les entreprises qui auront pris l’initiative de se développer dans le pays seront créatrices d’emplois et génératrices de revenus dont l’Etat profitera par l’intermédiaire des impôts divers qui consolideront son PIB.

Dans les modèles économiques occidentaux, la fiscalité joue un rôle primordial dans le financement de l’économie. L’Etat gabonais par les premières assises nationales de la fiscalité » poursuit cet objectif.

Les entrées fiscales du Gabon

Depuis des années, les entrées fiscales représentent une source importante des finances publiques. Selon un tableau statistique dressé par la Direction Générale des Impôts (DGI), les recettes fiscales en 2007 ont été évaluées à 1462,7 milliards de francs (66% de recettes pétroliers et 34% des recettes hors pétroles).

Par ailleurs, en 2009, selon un rapport annuel de la zone franc établi en 2011 par la Banque de France, les entrées fiscales au Gabon ont représenté 20,9% du PIB (tendance la plus élevée de la sous-région CEMAC). Le secteur pétrolier, les taxes sur les biens et services, l’impôt sur les personnes et autres recettes fiscales ont constitué ces données.

En ayant un cadre fiscal plus souple, l’Etat devrait s’attendre à une augmentation de son assiette fiscale puisque dans cet enjeu de renouveau fiscal, le secteur informel qui jusqu’ici évoluait au « noir », devrait bénéficier d’un regard plus minutieux de la part des autorités compétentes. C’est également le cas des ménages qui devraient bénéficier de taxes adéquates.

L’Etat a donc un impératif, celui de répondre à l’exigence d’un besoin urgent de financement du développement du pays, cette nécessité passe par des réformes de tous les systèmes économiques lucratifs.

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