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Reprise des cours à l’UOB : Le ‘’niet’’ des membres du Snec
Publié le lundi 30 mars 2015   |  Gaboneco


Snec:
© Gaboneco par DR
Snec: Une nouvelle grève qui menace de paralyser l`année académique


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Réunis samedi 28 mars 2015 à l’Université Omar Bongo (Uob) à Libreville, les enseignants, membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), ont signifié une fin de non recevoir à l’injonction de reprise des cours formulée par les plus hautes autorités du pays en tête desquelles, le président de la République Ali Bongo Ondimba.

Réunis samedi 28 mars 2015 à l’Université Omar Bongo (Uob) à Libreville, les enseignants, membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec), ont signifié une fin de non recevoir à l’injonction de reprise des cours formulée par les plus hautes autorités du pays en tête desquelles, le président de la République Ali Bongo Ondimba.

Il n’y aura pas de reprise de cours à l’Université Omar Bongo (Uob) de Libreville malgré l’appel des plus hautes autorités.

C’est la décision prise samedi 28 mars 2015 par les membres du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec) au terme de l’assemblée générale convoquée à cet effet dans les locaux de ladite université.

« Le Snec réaffirme son engagement de poursuivre sa grève illimitée jusqu’à obtention des salaires promis par le chef de l’Etat. Les coupures de salaires ne nous font pas peur. Les mises sur bon de caisse ne nous font pas aussi peur », a déclaré le président du Snec, Jean Rémy Yama qui a par ailleurs précisé « le Snec est prêt à être le seul syndicat gabonais à poursuivre sa grève, même si les autres syndicats membres de Dynamique unitaire reculent suite à la décision du gouvernement de mettre les enseignants sur bons de caisse ».

Affilié à la Dynamique Unitaire, un regroupement des syndicalistes radicaux, le Snec est entré en grève le 19 décembre 2014 au lendemain des violences qui ont secoué la première université gabonaise, évoquant les problèmes d’insécurité après le saccage de plusieurs biens appartenant aux enseignants et personnel administratif au sein du campus universitaire.

Cependant, depuis que le gouvernement a décidé de mettre sur bons de caisse les enseignants en grève pour faire pression et sauver s’il est encore possible, l’année académique en cours, la grève entamée depuis le 9 février dernier par la Dynamique unitaire semble faiblir.

En effet, depuis l’instauration des principes selon lesquels, chaque enseignant devra dorénavant présenter une attestation de présence au poste et reprendre le travail assidument au moins durant 2 semaines avant de pouvoir retirer son bon de caisse, plusieurs établissements scolaires à Libreville ont pu rouvrir leurs portes.

Cependant, les marches de protestation organisées la semaine dernière par des élèves dans plusieurs villes du pays pour exiger la présence de leurs enseignants dans les classes ont prouvé que beaucoup restait encore à faire. Car, certains se plaignent encore du fait que malgré leur présence dans les salles de classe, les enseignants ne dispensent pas toujours les cours dans leur intégralité au grand dam des apprenants qui dénoncent une violation des programmes.

Le gouvernement qui a annoncé que le nouveau système de rémunération des agents de l’Etat sera opérationnel d’ici juillet 2015, a présenté cette nouvelle grille samedi 28 mars aux syndicats en précisant que des simulations devraient débuter dès fin avril prochain.

En attendant, le spectre d’une année blanche reste toujours présent et les élèves et étudiants continuent de s’interroger sur leur avenir désormais incertain.

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