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A l’UOB les enseignants de refusent de reprendre le travail
Publié le dimanche 29 mars 2015   |  Gabon Actu


Jean
© Autre presse par DR
Jean Rémy Yama, le président du Snec (au milieu)


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Libreville – Le Syndicat des enseignants et chercheurs (SNEC), le principal syndicat de l’Université Omar Bongo (UOB) a voté pour la poursuite de la grève illimitée jusqu’à la satisfaction totale des revendications, ont-ils annoncé au terme d’une assemblée générale tenue dans l’amphithéâtre Isaac Nguéma de l’UOB.

« Le SNEC réaffirme son engagement de poursuivre sa grève illimitée jusqu’à obtention des salaires promis par le chef de l’Etat », a déclaré à la presse le président du syndicat, Jean Remi Yama qui a présidé l’assemblée générale dite d’information et de débats.

« Les coupures de salaires ne nous font pas peur. Les mises sur bon de caisse ne nous font aussi peur », a-t-il martelé précisant que le SNEC est prêt à devenir l’unique syndicat gabonais en grève si les autres syndicats membres de Dynamique unitaire reculent suite à la décision de mettre tous les enseignants sur bons de caisse.

Le pouvoir a ainsi joué sur le nerf de la guerre pour ramener les enseignants dans les salles de classe laissées vides depuis le 9 février dernier, date du déclenchement de la grève. Il faut une attestation de présence au poste ou reprendre le travail assidument durant 2 semaines pour retirer son bon de caisse.

Tous les enseignants déclarent ne pas être intimidés par cette mesure mais l’on a constaté que ce week-end Dynamique unitaire, la coalition d’une cinquantaine de syndicats regroupant tous les radicaux n’a pas tenu un rassemblement. Le coup de grâce du gouvernement pourrait sonner le glas des manifestations monstres vécues dans le passé dans la cours de l’Ecole publique Martine Oulabou. L’établissement est d’ailleurs passé sous le contrôle de la police.

Le gouvernement annonce que le nouveau système de rémunération des 100 000 agents de l’Etat sera opérationnel d’ici et juillet. Entre temps, l’appel à la reprise des cours lancé par des syndicalistes modérés a permis de rouvrir les établissements scolaires mais les cours n’ont véritablement pas repris. Le spectre d’une année blanche plane et hante la vie des élèves et étudiants de plus en plus stressés et démobilisés.

Martin Safou

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