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Le phénomène de grèves a des répercussions sur le comportement des apprenants (psychologue)
Publié le vendredi 27 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


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© Autre presse par DR
La grève des étudiants


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LIBREVILLE (AGP) - - Mme Ossawa, psychologue, et enseignante chercheur à l’Université Omar Bongo (UOB), a déclaré vendredi dans un entretien exclusif à l’AGP, que le phénomène de grèves, qui caractérisent le secteur éducatif gabonais, a des répercussions considérables sur les apprenants.

« Le phénomène de grèves dans le secteur éducatif gabonais a des répercussions considérables sur les apprenants, notamment la démobilisation, la frustration, le découragement, le stress etc. Ces enfants qui ont pris un élan en début d’année pour passer en classe supérieur ou réussir à un examen, se retrouvent brusquement freinés.’’, a déclaré Mme Ossawa.

Selon elle, la reprise des cours après une démobilisation est souvent difficile.

« Après des vacances, les élèves sont fatigués, l’atmosphère n’est pas idéale pour la réussite scolaire. Ils vont devoir se surpasser. Les enseignants vont chercher à rattraper les programmes, faire une sorte de bourrage intellectuel », a affirmé le psychologue, avant de poursuivre que « la grève des enseignants pourrait avoir un impact négatif sur les résultats scolaires de l’élève et son degré de concentration »’’.

D’où l’intérêt pour l’Etat, a-t-elle poursuivi, de trouver des solutions pérennes, aux crises récurrentes dans le secteur éducatif gabonais.

Pour le sociologue, chercheur, Jérôme Toung Nzue, du moment où ces jeunes ne sont pas occupés par l’apprentissage ils peuvent-être exposés à toutes sortes d’activités répréhensibles.

« L’oisiveté est mère de vice. Les jeunes vont s’adonner à ce qu’ils auront à portée de main pour se distraire à savoir, le sexe, la drogue, la débauche, l’alcool, et les sorties nocturnes ‘’, a mentionné M Toung Nzue.

Il a aussi relevé que ‘’la crise de l’école signifie la crise de la formation, et cette crise est une crise généralisée de la société.

« Une génération perdue et mal formée, c’est le pays qui est perdu pour longtemps. Il faudrait attendre peut-être plusieurs générations pour stabiliser cette société parce qu’il y a des répercussions en chaînes dans tous les secteurs », a averti M. Toung Nzue. « Nos enfants sont poussés à passer du temps à faire autre chose qu’à étudier », a déploré un parent d’élèves, Jeanne Biyoghe.

Pour sa part, Marlyse Nkoghé, parent d’élève a affirmé qu’au Gabon, on ne passe pas une année scolaire sans rupture ces dernières années.


CBO/NT/IM

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