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La SEM et la CDC pour le développement de l’exploitation artisanale de l’or au Gabon
Publié le lundi 3 fevrier 2014   |  Gabon Eco


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© Autre presse par DR
Exploitation artisanale de l’or


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300 millions de F CFA. C’est le montant de l’accord signé vendredi 31 janvier à Libreville entre la Société Equatoriale des Mines (SEM) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) pour la mise en place du Comptoir Gabonais de Collecte de l’Or (CGCO) afin de développer la collecte d’or extrait des mines artisanales de l’intérieur du pays.La Société Equatoriale des Mines (SEM) et la Caisse des Dépôts et Consignations (CDC) ont signé vendredi 31 janvier à Libreville, un accord pour financer le développement de l’exploitation artisanale de l’or au Gabon. D’un montant de 300 millions de F CFA, cet accord vise la mise en place d’un Comptoir Gabonais de Collecte de l’Or (CGCO) chargé de collecter le précieux métal extrait des mines artisanales de l’intérieur du pays.

«Après les deux comptoirs de collecte ouverts en 2013, nous allons poursuivre notre politique de mise en place de comptoirs dans les principales zones d’orpaillage du Gabon. Grâce à cette facilité financière, les agents du CGCO pourront augmenter le volume d’or acheté aux orpailleurs. Cela signifie au final un meilleur contrôle par l’Etat du commerce de l’or artisanal et de meilleures conditions de travail pour les mineurs à qui nous pouvons assurer un revenu plus régulier», a indiqué Fabrice Nze Bekale, directeur général de la SEM.

Détenu à 100% par la SEM, le Comptoir Gabonais de Collecte de l’Or a été créé à l’issue du Conseil des Ministres délocalisé de Koulamoutou en septembre 2011. Le gouvernement avait alors envisagé de restructurer la filière d’exploitation artisanale de l’or au Gabon et devenir ainsi l’acheteur exclusif de cette production.

La reprise de la filière d’exploitation artisanale de l’or par l’Etat via le CGCO vise d’une part, à limiter la contrebande de ce métal, et d’autre part, lutter contre les nombreux problèmes sociaux, sanitaires et sécuritaires auxquels sont confrontés les mineurs. Il s’agit de leur apporter une assistance technique et de contribuer à la lutte contre la réduction de la pauvreté.

Depuis le début de ses activités en 2013, le CGCO a collecté un volume total de 43 kg d’or en poudre et en pépites, et revendu la quasi-totalité de la production à la Caisse des Dépôts et Consignations chargée de constituer un stock d’or suffisant qui pourrait être mis en dépôt à la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC).

Pour 2014, l’objectif est de doubler le volume de collecte pour atteindre 100 kg. Ce qui nécessite un fonds de roulement plus important pour réduire les problèmes de liquidités entre le moment de l’achat et celui de la revente.

Dans sa politique d’ouverture de comptoirs de collecte d’or sur les principales zones d’orpaillage, le CGCO a ouvert en 2013, un comptoir à Makokou et un autre à Ndjolé. Trois autres comptoirs sont programmées pour 2014 à Mitzic, Mouila et Lastourville.



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