Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Jacky crache ses dernières vérités
Publié le samedi 1 fevrier 2014   |  Gabon Review




 Vos outils




A ceux qui le disaient atteint et incapable de prononcer la moindre parole avant de se retirer des affaires, ont visiblement tout faux. Jean-François Ntoutoume Emane, l’ancien maire de la commune de Libreville, ne s’est pas fait prier pour cracher son venin sur les « traitres » du PDG, lors de la récente cérémonie d’adieux à laquelle il prenait part à l’Hôtel de ville. Ce n’est pas la queue entre les jambes que l’ancien maire de la commune de Libreville a quitté ses fonctions à l’Hôtel de ville de la capitale qu’il a géré durant les cinq dernières années. Loin s’en faut. Jean-François Ntoutoume Emane, fidèle à la verve et à la rudesse qu’on lui connaît depuis de nombreuses années, s’est même fendu d’un discours pour le moins violent à l’endroit de ceux qu’il nomme aujourd’hui « traitres ». Un discours d’adieux en apparence qui a tout de même laissé entrevoir comme une volonté de vengeance et un désir de rebondir plus blanc que nature.

En effet, au cours de la cérémonie d’adieu (ou plutôt d’au-revoir) tenue à l’Hôtel de ville, le jeudi 30 janvier 2014, accompagné de ses « vrais » fidèles et amis, l’ancien édile de Libreville s’est montré plutôt amer, voire désobligeant à l’encontre de ses « faux » collaborateurs de naguère. Et ce n’est pas l’absence de Rose Christiane Ossouka, le maire récemment élu, à la cérémonie qui a le plus courroucé Jacky, ainsi que le nomme la presse locale. Nullement. Jean-François Ntoutoume Emane s’est violemment pris aux précédentes déclarations et faits qu’il a, sans ambages, imputés à certains membres influents du Parti démocratique gabonais (PDG) dont il est lui-même issu.

« Une campagne abjecte de dénigrement systématique », voilà ce à quoi l’ancien édile a dit avoir fait face tout au long des deux dernières années de son mandat. Un brin philosophe, l’ancien Premier ministre d’Omar Bongo a rappelé que « Le parcours de l’homme politique est semé de trahison de toutes sortes. Ceux que vous avez élevé, porté à la lumière, qui, grâce à vous ne seraient pas ce qu’ils sont… sont les premiers à vous trahir. » L’homme, nostalgique et à la fois dépité, a accusé ses anciens collaborateurs de l’Hôtel de ville, ceux-là même qui disaient le soutenir, de l’avoir « abandonner lorsqu’il avait le plus besoin d’eux ».

Pourtant, « le lion » (en raison du cadeau, un tableau représentant le félin, que ses collaborateurs lui ont offert) ne s’est pas attardé sur quelques excuses ou regrets. C’est mal connaître Jacky ! Le maire sortant a déclaré à l’endroit de ses nombreux détracteurs qu’«il serait autrement plus négationniste de ne point tirer quelques motifs de satisfaction quand on connaît l’insuffisance notoire de nos moyens.» Tentative de traduction : Ntoutoume Emane et son équipe ont parfaitement accompli leur devoir à la tête d’une institution bénéficiant d’un faible financement. Et ne pas le leur reconnaître relève d’une mauvaise foi notoire. D’ailleurs, a-t-il clamé, son bilan est « physiquement, quantitativement et qualitativement vérifiable ».

Un discours qui vise notamment, « certaines personnes [du parti au pouvoir] qui ne cachaient pas leurs ambitions dévorantes de [lui] succéder à la tête de la mairie de Libreville, après avoir orchestré, des mois durant, une campagne abjecte de dénigrement systématique dans les journaux à leur solde. » Des « camarades » qui s’en sont vus « laminés et réduits à leur simple expression ». Ainsi parlait Jean-François Ntoutoume Emane.

 Commentaires