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Gabon/Addax Petroleum : 400 millions de dollars, le prix du pardon ?
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  Gabon Review


Addax
© Autre presse par DR
Addax Petroleum


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Décidément, les rapports entre la compagnie pétrolière Addax Petroleum, filiale du groupe chinois Sinopec, et l’Etat gabonais sont en passe de devenir ce qu’elles étaient à l’arrivée de la société au Gabon. Pour cause, celle-ci aurait payé 400 millions de dollars US au Gabon, comme pour se faire pardonner.

Si le ministre gabonais Etienne Dieudonné Ngoubou, dans sa déclaration du 15 janvier dernier, avait laissé entendre que les malversations de la compagnie pétrolière avec laquelle l’Etat gabonais était en litige avaient coûté plus d’un milliard de dollars US au Gabon, il s’était gardé de dévoiler l’estimation exacte du préjudice. Ce que s’est chargé de faire l’agence de presse Reuters qui a récemment rapporté que la compagnie pétrolière Addax Petroleum, filiale du groupe chinois Sinopec, aurait déboursé pas moins 400 millions de dollars. Ceci en guise de dédommagement et pour répondre à l’accord visant à solder le différend qui, depuis décembre 2012, l’opposait à l’Etat gabonais.

En effet, en mi-janvier 2014, Addax Petroleum, pour confirmer la déclaration des autorités gabonaises, avait annoncé «la conclusion positive de ses négociations avec la République gabonaise». Toute chose qui, selon Yi Zhang, CEO d’Addax, marquait le début d’un nouveau partenariat mutuellement bénéfique pour les dix prochaines années. Partenariat qui s’est soldé par l’acquisition d’un nouveau Contrat d’exploitation et de partage de production (CEPP) pour les trois champs pétroliers Tsiengui, Obangue et Autour.

Mais depuis la divulgation du montant supposé, les responsables de l’entreprise ont, dit-on, refusé de donner davantage d’informations au sujet des 400 millions de dollars. La somme serait-elle une sorte de dédommagement à l’Etat gabonais ? Serait-elle le prix d’un accord confidentiel entre les deux parties ? Autant de questions qui interpellent de nombreux observateurs dont certains doutent désormais de la politique de transparence clamée par l’Etat gabonais dans le domaine de la gestion de ses ressources naturelles.

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