Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Il n’y aura pas d’état de grâce pour le Premier et son gouvernement, selon Ali Bongo Ondimba
Publié le jeudi 30 janvier 2014   |  Agence Gabonaise de Presse


Le
© Autre presse par DR
Le président de la République, Ali Bongo Ondimba


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

LIBREVILLE - Le président gabonais, Ali Bongo Ondimba a déclaré mercredi, qu’il n’y aura pas d’état de grâce pour le nouveau Premier ministre, Daniel et les membres de son gouvernement à l’occasion d’un discours à la nation prononcé devant un kyrielle des personnalités.
« Il n’y aura donc pas d’état de grâce, ni de période d’apprentissage. « Il n’y aura qu’un seul objectif, qu’un seul mot d’ordre : réussir », a prévenu le chef de l’Etat s’adressant au Premier ministre et à ses ministres nouvellement nommés.

Il a indiqué qu’un collectif budgétaire doit être adopté. Un combat acharné doit être livré. Celui pour un nouveau Pacte social.

Précisant les axes de la feuille de route, le président Ali Bongo a décliné certains points, notamment la poursuite de la réforme du système des rémunérations et des primes de toute nature qui devront dorénavant prendre en compte les notions de risque, de pénibilité, de performance et de mérite.

Aussi, a-t-il poursuivi, engager sans délai la réforme de certaines subventions, notamment celles liées aux produits pétroliers afin de les mettre en adéquation avec les politiques publiques et en particulier avec le nouveau pacte social qu’il a engagé.

« Tel est le chemin à parcourir ensemble », non pas une option – le président répètera deux fois « non pas une option » -, mais une « obligation collective ». Une œuvre devant laquelle chaque citoyen doit se sentir responsable. Ministres, administrations publiques et privées, compatriotes : tous doivent faire preuve de « disponibilité, d’abnégation, de loyauté et de patriotisme dans la matérialisation de notre pacte social, chacun à la place qui est la sienne ».

Un rapport indépendant commandé en octobre 2013 indiqué que la pauvreté frappe le Gabon et menace de délitement le contrat social.

Selon le document, 30% des citoyens sont jugés économiquement faibles (95.000 foyers, dont 55% en ville), 60% des départements sont en décrochage en termes d’accès aux minimas sociaux de base pour ce qui relève de l’accès à la santé, à l’eau potable et à l’électricité.


COCOM-IM/IM



Articles associés

Gabon Review
Ali Bongo fixe le cap du nouveau gouvernement
 

 Commentaires