La vision de Rose Christiane Ossouca pour Libreville : une gouvernance locale à deux paliers #aLibreville

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La vision de Rose Christiane Ossouca pour Libreville : une gouvernance locale à deux paliers

Publié le lundi 27 janvier 2014 | L'Union

© Autre presse par DR
Rose Christiane Ossouka Raponda, ministre du budget, des comptes et de la fonction publique du Gabon

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Le nouvel édile de Libreville se donne 100 jours pour une série d’actions fortes visant à reprendre en main la propreté de la ville. Et, à partir de mai 2014, elle déroulera une vision axée en 23 programmes et 93 actions.
Samedi dernier, alors qu’elle n’était encore que candidate à la mairie de Libreville et que le Parti démocratique (PDG) et le Centre des libéraux réformateurs (CLR) fourbissaient à Louis, à la maison du parti, leurs stratégies pour s’assurer de sa victoire, Rose Christiane Ossouca Raponda a dévoilé son ambition pour la capitale.

Certes, a-t-elle noté, la situation de la mairie est déplorable et catastrophique. L’hôtel de ville traîne 9 milliards de dette CNSS, 7 milliards de dette de dommages et intérêts..., à quoi il faut ajouter une insalubrité chronique. Même si, a souligné le secrétaire général du PDG, Faustin boukoubi, ces dettes ne sont pas un héritage de la direction sortante du PDG, plutôt, une accumulation de toutes les directions depuis des décennies.

Mais c’est ce défi qui permettra d’imprimer la marque Ossouka Raponda 100 jours après son élection. Concrètement la nouvelle mairesse se donne ce laps de temps pour une série d’actions fortes visant à reprendre en main la propreté de la ville. Tel est défini le premier palier de ses ambitions.

À partir de mai 2014, la seconde marche, soit un projet déroulée en 23 programmes et 93 actions dont le contenu est la traduction locale du plan stratégique Gabon émergent (PSGE), permettra de mettre en œuvre le plan de développement local de Libreville.

En ayant pour cap l’an 2019, la nouvelle gouvernance locale qui débute en mai 2014 instaurera une relation repensée entre élus locaux, maires d’arrondissement et la mairie centrale ; une nouvelle manière de conduire l’action publique locale en associant les populations ; une organisation simple et rapide... Au-delà, elle a pour ambition de faire de la capitale une véritable vitrine sans ces images de cadavres de chien et de malades mentaux qui déambulent dans les rues.

Ossouka Raponda semble avoir pris la mesure de sa tâche, tant son projet place au centre des préoccupations, le social avec une gestion axée sur les résultats. Mais la vision ainsi dévoilée nécessite que toutes les parties prenantes y apportent des amendements pour qu’il soit le plus exhaustif possible en intégrant les urgences telles la création de cimetière ou d’autres sources de revenus pour la mairie centrale. Gageons qu’avec le temps, le plan de développement local de Libreville sera plus visible et donc plus connu des uns et des autres.

L.R.A.

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