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Les enseignants gabonais grévistes privés de salaires ce mois de mars
Publié le mardi 24 mars 2015   |  Agence de Presse Africaine


Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Billie By Nzé, Porte-parole de la présidence de la République


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Libreville (Gabon) - Les enseignants grévistes ne vont pas percevoir leur salaire du mois de mars, suite à l’annonce faite, mardi à Libreville, par le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé, précisant que tous les enseignants seront payés ce mois sur bons de caisse et sur présentation d’une fiche attestant qu’ils ont effectivement repris les cours.

«La décision de mettre sur bons de caisse des agents publics sera effective ce mois-ci, même s'il est vrai que certains enseignants ont commencé à donner des cours. Mais ceux qui prennent les enfants en otage, percevront leurs bons de caisse qu'après présentation de leur hiérarchie d'un document attestant qu'ils ont effectivement repris les cours», a affirmé Bilié-By-Nzé.

Selon lui, cette mesure qui prend effet dès ce jour, entrainera un léger retard dans le paiement des salaires des enseignants. Au lieu du 25 du mois comme habituellement, ils percevront leur solde un jour après, soit le 26 mars prochain.

Le porte-parole de la présidence de la République a exprimé par ailleurs, l'étonnement du gouvernement suite à la persistance de la grève de la «Dynamique unitaire», une plateforme des syndicats de l'administration publique et parapublique, alors qu'un protocole d'accord a été récemment conclu entre les deux parties.

Pour lui, ce mouvement bénéficie d'un appui invisible de l'opposition radicale qui appelle les populations à descendre dans les rues et la «Dynamique unitaire» qui manipule les enfants de 11 à 12 ans à investir la rue. «Ceci n'est pas acceptable, a-t-il déploré.

«Le gouvernement a déjà payé une bonne partie de la Prime d'incitation à la performance (PIP) et intégré 903 sur 1500 enseignants du pré-primaire dans la fonction publique. Malgré cela, une franche continue à maintenir la pression en prenant en otage les enfants», a poursuivi Bilié-By-Nzé.

Le paiement de la PIP et l'intégration dans la fonction publique des enseignants du cycle pré-primaire étaient les deux principales raisons qui avaient amené les enseignants à entrer en grève, rappelle-t-on.

En dépit de la radicalisation des enseignants grévistes, le gouvernement a continué de discuter avec la branche radicale de la «Dynamique unitaire» et ont convenu d'un protocole d'accord ayant débouché sur une augmentation de salaire de 18%, a précisé le porte-parole de la présidence, visiblement excédé par la poursuite du mouvement de grève.

L'éducation est le secteur le plus touché par la grève déclenchée par les syndicats de l'administration publique et parapublique le 9 février dernier. La quasi-totalité des écoles, collèges et lycées des grandes villes du pays sont paralysé depuis le début de ce mouvement de grève.

PIM/te

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