Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Front social : La Dynamique unitaire empêchée de s’en remettre à l’Assemblée nationale
Publié le mardi 24 mars 2015   |  Gabon Review


Les
© Autre presse par DR
Les syndiqués de la Dynamique unitaire devant l’Assemblée nationale


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Réunis à l’école primaire Martine Oulabou, le 23 mars dernier, pour une assemblée générale animée par la base, les agents publics, retraités civils et militaires ont décidé unanimement de battre le bitume pour porter leurs revendications vers la première chambre du Parlement où ils ont été éparpillés à coup de gaz lacrymogène.

La grève générale illimitée entamée le 9 février dernier a pris une toute autre tournure le 23 mars courant. Lassés d’attendre «l’hypothétique» réaction positive du gouvernement, les fonctionnaires et leurs prédécesseurs retraités civils et militaires, ont décidé de prendre leur «destin» en main pour «libérer» leurs «salaires», s’affranchir de la «mendicité» et de la «pauvreté». Par quels moyens ? La stratégie a été proposée non pas par les leaders des organisations syndicales réunies au sein de la Dynamique unitaire, mais plutôt par les adhérents.

Il s’est agi pour ces hommes et femmes, visiblement déterminés, d’emboiter le pas à leur progéniture qui a décidé de marcher pacifiquement dans Libreville pour réclamer la reprise des cours. Partis de l’école primaire Martine Oulabou, en fredonnant, l’hymne national, La Concorde, mais également leur hymne de revendication dont le refrain dit «L’heure a sonné, où je dois me lever pour libérer mon salaire», ces fonctionnaires se sont rendus devant l’Assemblée nationale où ils ont été contraints par les forces de l’ordre à marquer une pause.

«Combat de fonctionnaires, combat de Gabonais». Telle est la définition donnée à cette manifestation par les leaders de l’opposition, qui ne se sont pas fait prier pour s’inviter à la marche afin de marquer leur soutien aux agents publics. Une apparition inopinée qui n’a cependant pas été bien perçue par la foule. Pour certains, elle n’aurait pas dû avoir lieu car pouvant être assimilée à une récupération politique. Pour d’autres, elle est la manifestation de la considération que ces hommes ont pour le pays et ses fils. Les leaders de l’opposition se sont donc résolus à battre en retraite.

Après plus d’une heure d’observation, de réflexion et d’attente d’être reçus par le président de l’Assemblée nationale, si tant est que cela ait été nécessaire, les forces de l’ordre, déployées dans la ville très tôt dans la matinée pour empêcher la tenue de l’assemblée générale de la Dynamique unitaire, ont, comme il est de «tradition», chargé les manifestants à coup de gaz lacrymogènes.

 Commentaires