Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Gabon: une manifestation de lycéens et de grévistes dispersée par la police à Libreville
Publié le mardi 24 mars 2015   |  AFP




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Une manifestation de fonctionnaires en grève et de lycéens du public protestant contre les conséquences sur leur scolarité du mouvement social en cours au Gabon a été dispersée lundi à Libreville par la police, qui a fait usage de gaz lacrymogènes, a constaté un correspondant de l'AFP.

Deux manifestants ont été interpellés par les policiers, et ceux-ci ont empêché les centaines de manifestants de se rendre devant l'Assemblée nationale. Une vendeuse de fruits et légumes installée aux abords du bâtiment a également été blessée à la jambe lors de la charge des forces de l'ordre.

"La police nous charge alors que nous sommes ici pour réclamer ce qui nous revient de droit. Nous n'avons rien cassé, nous étions juste rassemblés devant le palais du peuple", a déclaré à l'AFP Gabriel Ntougou, fonctionnaire au ministère de l’Éducation nationale.

Avant la dispersion de la manifestation, plusieurs responsables de l'opposition, dont l'ancien président de la commission de l'Union africaine, Jean Ping, avaient apporté leur soutien aux protestataires en se joignant brièvement au cortège.

Début février, à l'appel d'une vingtaine de syndicats de la fonction publique, notamment de l’Éducation nationale et de la santé, les fonctionnaires sont entrés en grève pour réclamer des revalorisations salariales.

Établissements secondaires et supérieurs sont quasiment à l'arrêt depuis plus d'un mois, faisant planer la menace d'une année blanche pour les élèves gabonais.

Les fonctionnaires réclament notamment le relèvement du point d'indice salarial et l'augmentation du SMIC (salaire minimum) de 80.000 francs CFA (121 euros) à 300.000 francs CFA (454 euros).

Mais après des négociations houleuses, le gouvernement a rejeté ces deux derniers points, affirmant que de telles dépenses seraient "insoutenables pour le bon fonctionnement de l'État".

 Commentaires