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"Je serai derrière Ali Bongo Ondimba en 2016 s’il est candidat" (Nzouba Ndama)
Publié le dimanche 22 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Guy
© Autre presse par DR
Guy Nzouba Ndama, président de l`Assemblée nationale


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LIBREVILLE - Le président de l’Assemblée nationale gabonaise, Guy Nzouba-Ndama, a déclaré samedi à Libreville qu’il soutiendra le président Ali Bongo Ondimba en 2016 s’il est à nouveau candidat pour un deuxième mandat, dans une déclaration au siège de la première Chambre du Parlement.

"Ceux qui veulent me voir candidat en 2016 me verront une fois de plus derrière Ali Bongo Ondimba pour le soutenir dans la conquête d’un second mandat s’il est candidat", a déclaré Guy Nzouba-Ndama, en réaction à certaines informations publiées ces derniers temps dans quelques journaux, lui prêtant l’intention de démissionner du parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir) et de se présenter à la présidentielle de 2016. Pour le président de l’Assemblée nationale, ces allégations sont le fait de ses détracteurs, vu que sa détermination à apporter son soutien à l’actuel chef de l’Etat n’a pas varié d’un iota. "A l’endroit de mes porte-paroles, pour ne pas dire mes détracteurs, je voudrais dire une bonne fois pour toutes qu’en 2009, j’ai été sollicité par les compatriotes pour me lancer dans la conquête de la présidence de la République ; mais j’avais décliné cette offre parce que je m’étais engagé à soutenir le candidat Ali Bongo Ondimba", a souligné le président de l’Assemblée nationale, dénonçant ce "montage médiatique" destiné, selon lui, à brouiller les rapports entre le chef de l’Etat et ses compagnons de première heure. Et Guy Nzouba Ndama d’y voir le mal non pas à l’extérieur, mais à l’intérieur de leurs rangs : "j’ai parfois le désagréable sentiment que les manipulateurs, les oiseaux de mauvais augure (…) se trouvent dans nos rangs", soupçonnant une sorte de conflit générationnelle.

"Cette stratégie consiste notamment à présenter certaines personnes de mon acabit comme de vieux politiques rétrogrades, passéistes et anachroniques, vis-à-vis d’une modernité plus vive, plus dynamique à la quelle ils appartiendraient mais qui risque de perdre l’éclat de sa teinture au contact de la vieillerie alors considérée comme véritable force d’inertie qu’il faudra urgemment déposer". Le président de l’Assemblée nationale a affirmé qu’il se considérait non pas comme un nostalgique largué des réalités de l’époque, mais plutôt comme "un vieil émergent" car, a-t-il relevé, l’émergence réside dans le changement du "logiciel mental et comportemental’" plutôt que dans des "considérations générationnelles". "L’amour du pays, le respect de l’intérêt général sont les maîtres mots qui m’ont toujours habité depuis les premiers instants de mon engagement auprès du président de la République", a conclu le président de l’Assemblée nationale.


SN/AK

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