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3 jours pour combattre la corruption au Gabon
Publié le mardi 10 decembre 2013   |  Gabon Actu




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Le Gabon a lancé lundi à Libreville une série de formations qui dureront trois jours à l’occasion de la célébration ce 9 décembre de la journée nationale de lutte contre la corruption, l’une des principales gangrènes des économies africaines.La première phase de ces formations a concerné lundi les jeunes élèves de Libreville.Sous le thème : « la participation de la jeunesse dans le processus de lutte contre la corruption », la Commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite (CNLCEI) a sensibilisé, conscientisé les élèves de Libreville sur les dégâts de la corruption dans l’économie d’un pays.L’objectif de la formation était de prévenir et susciter chez les jeunes gabonais des comportements tendant à rejeter la corruption et l’enrichissement illicite par la culture des valeurs d’éthique et d’intégrité.Le tour reviendra ce mardi et mercredi à la société civile et plusieurs autres catégories de fonctionnaires.

Le Gabon n’est pas épargné par le phénomène de la corruption. Les populations estiment que le pays lutte mal contre ce phénomène pointé du doigt comme l’une des principales causes du retard économique du pays.

Les gabonais ne sont pas seuls à avoir cette mauvaise perception. Selon une récente réalisée par Afrobaromètre, entre octobre 2011 et juin 2013 dans 34 pays africains, les 51 000 citoyens interrogés pensent en majorité que « leurs gouvernements ont failli dans leur lutte pour endiguer la corruption ».

56% des citoyens ont déclaré que leurs gouvernements luttent « plutôt mal » ou « plutôt très mal » contre la corruption, tandis que seulement 35% jugent au contraire qu’ils agissent « plutôt bien » ou « très bien ».

La même étude précise que les policiers sont les plus corrompus en Afrique (43%), suivi des membres du gouvernement (35%), des agents des impôts (34%), des conseillers municipaux (30%), des députés (29%) et des juges ainsi que les magistrats (24%).
Au Gabon, la commission nationale de lutte contre l’enrichissement illicite a été créée en 2003 avec le soutien des nations unies. Son action est encore concentrée dans la prévention.

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