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L’actualité gabonaise par Alain Claude Bilie By Nze
Publié le vendredi 20 mars 2015   |  infosgabon




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Libreville – Le déplacement du Président Ali Bongo Ondimba à Windhoek (Namibie) et dans la Province de l’Ogooué Ivindo, ainsi que la situation dans le secteur éducation, marquée par la grève des enseignants, étaient au centre de la conférence de presse du Porte parole de la Présidence de la République, Alain Claude Bilie By Nze, mercredi 18 mars, à Libreville, avec d’autres sujets d’actualité gabonaise.

Alain Claude Bilie By Nze a d’abord fixé les uns et les autres sur la visite du Chef de l’Etat à Windhoek le samedi 21 mars prochain, pour assister à la cérémonie d’investiture du nouveau Président élu de Namibie, Monsieur Hage G. GEINGOB, qui coïncide avec la célébration du 25ème anniversaire de l’indépendance de la Namibie.

« L’intérêt de la présence du chef de l’Etat est à la fois diplomatique et économique », a indiqué Alain Claude Bilie By Nze, avant d’expliquer qu’il s’agit d’une visite d’amitié et de fraternité entre les peuples gabonais et namibien, qu’ont su tisser les autorités des deux pays.

Ce séjour Namibien d’Ali Bongo Ondimba, selon M. Bilie By Nze, s’inscrit dans la stratégie de dynamisation de la coopération économique sud-sud, notamment dans le tourisme, les mines, le bois, le gaz et le pétrole. « Des pistes de coopération existent aussi dans le domaine de la formation et des échanges universitaires pour nos étudiants et enseignants », a ajouté Alain Claude Bilie By Nze.

Le Conseiller politique d’Ali Bongo Ondimba a ensuite parlé de la visite du président dans la province de l’Ogooué Ivindo, les 22 et 23 mars, pour le lancement du programme Graine à travers la remise des premiers permis agricoles aux coopératives agréées par le programme. Ce voyage, a-t-il dit, sera aussi l’occasion pour le Président de la République de procéder à la visite de la route du Nord-Est et d’un certain nombre d’installations à caractère économique, avant d’inaugurer le pont sur la Mvoung.

Concernant la situation dans le secteur de l’éducation, le Porte parole, après avoir observé un retour progressif des cours, a néanmoins interpelé sur ce que « le Président de la République reste constant dans sa ferme volonté d’améliorer les conditions de vie et de travail des agents, mais il condamne avec énergie, la prise en otage de nos enfants par une catégorie d’enseignants embarqués dans les conflits dont les véritables motivations se trouvent en dehors de leurs aspirations professionnelles et sociales ».

« Le Président de la République appelle-t-il, encore une fois, les enseignants à plus de responsabilité et de patriotisme afin d’éviter une année blanche, lourde de conséquences, à nos enfants porteurs de l’avenir de notre cher pays », a déclaré Alain Claude Bilie By Nze, pour qui la plupart de revendications des enseignants ont déjà trouvé une solution, notamment le paiement de la PIP et l’intégration des enseignants du pré-primaire dont les dossiers étaient conformes.

A propos de l’avion gabonais depuis le 25 février 2015 en France, Alain Claude Bilie By Nze a dit que l’appareil n’a aucun lien avec une quelconque dette. Selon lui, ces dettes concernent plutôt des affrètements d’avions par un certain nombre de responsables à la présidence à une période donnée et que l’Etat gabonais conteste faute de convention préalable.

« Aujourd’hui, cet avion qui a été entièrement payé, se trouve en France en vertu d’un accord permanent de survol et d’atterrissage, un accord diplomatique. Le caractère souverain est donc reconnu par l’Etat français », a déclaré Alain Claude Bilie By Nze, estimant qu’il n’y a lien aucun lien entre l’arraisonnement de l’avion et la dette évoquée.

Et de poursuivre : « Le juge qui a ordonné cette saisie s’est appuyé sur l’article 123 du code de l’aviation civile en France. Mais cet article dit justement dans son alinéa 2 qu’un avion d’Etat ne peut faire l’objet d’une saisie sauf si la dette en vertu de laquelle la saisie est opérée, a un lien direct avec l’acquisition ou l’exploitation de l’appareil. Ce qui n’est pas le cas de l’avion présidentiel ».

FIN/INFOSGABON/EI/2015

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