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Changements climatiques : Œuvrer à une collaboration dynamique des chercheurs et politiques
Publié le mardi 17 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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LIBREVILLE - Le point focal « AfricaInteract » pour l’Afrique centrale, M. Michel Ndjatsana, a animé lundi au siège de la CEEAC à Libreville, un point de presse consacré à la vulgarisation des résultats « AfricaInteract », un ensemble de trois études révélant la nécessité urgente pour les Etats de créer une interaction entre chercheurs et décideurs politiques dans l’adaptation au changements climatiques, en rapport avec les secteurs de l’agriculture, de la santé et les questions urbaines, a constaté un journaliste de l’AGP.

A un peu moins de deux semaines de la mise en place d’une plateforme devant permettre l’émergence effective des liens fonctionnels entre les chercheurs et les décideurs politiques, prévu les 26 et 27 mars prochain à Douala au Cameroun, le point focal « AfricaInteract » pour l’Afrique centrale intensifie la vulgarisation des résultats obtenus dans le cadre des études menées dans les domaines agricole, sanitaire et urbain de la zone Afrique centrale.

Parvenu au constat que les travaux des chercheurs ne sont pas assez ou pas exploités en amont des décisions à prendre par les politiques, concernant l’impact des changements climatiques, le projet « AfricaInteract » veut utiliser tous les canaux possibles pour voir aboutir les résultats de son plaidoyer. L’urgence le commande, a commenté M. Ndjatsana.

Il a été mis en place un groupe de 10 champions, à cet effet, pour permettre de jouer le rôle attendu. Ils devront, avec les instruments dont ils ont fait la preuve de la compétence, parvenir à faire accepter dans chaque pays cette nécessaire collaboration.

La synthèse des études menées recommande entre autres qu’il soit mis en place, dans le secteur agricole, un personnel formé en même temps que des infrastructures afin d’améliorer les prévisions et les alertes météorologiques… Dans le secteur de la santé, il s’agira, entre autres, d’initier ou d’intensifier les travaux de recherche interdisciplinaires, multisectoriels et multicentriques pour mieux comprendre les liens entre le climat et les maladies sensibles au climat, dans diverses conditions environnementales, dan le but de concevoir et intégrer des stratégies d’adaptation au changement climatique dans le système de santé…

De même, dans les zones urbaines, il est prévu dans le cadre du renforcement de la résilience des zones urbaines, l’anticipation de la mise en place d’infrastructures de protection contre les aléas climatiques ( protection des zones côtières contre la montée de la mer, canalisation des cours d’eau, etc…), entre autres.

La rencontre de Douala qui devra définir les modalités d’exécution de ce plaidoyer, se tiendra en présence de tous les acteurs concernés, de sorte à élaborer la démarche la plus appropriée auprès des décideurs.

Rappelons qu’il s’agit là de la première phase. L’exécution de ce premier pilier devra laisser place à l’un des trois autres piliers, à savoir : la sécurité alimentaire, l’infrastructure rurale pour l’amélioration de l’accès aux marchés ou encore, la gestion des terres et eau.


AMM/LPM

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