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Gabon : les syndicats de l’administration publique rejettent l’augmentation de 18% du SMIG et maintiennent la grève
Publié le mardi 17 mars 2015   |  Agence de Presse Africaine


Jean
© Autre presse par DR
Jean Rémy Yama, le président du Snec (au milieu)


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Libreville (Gabon) - Plusieurs syndicats de l’administration publique regroupés sous le vocable « Dynamique unitaire » réunis en assemblée générale, lundi à Libreville, ont rejeté la proposition du gouvernement de relever le Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG, actuellement de 80000 FCFA) de 18 pour cent.

« L’augmentation du SMIG de 18% est insignifiante. Le travail ne pourra pas reprendre dans tout le pays si leurs revendications ne sont pas prises au sérieux », a déclaré le porte parole de la « Dynamique unitaire », Jean-Rémi Yama, par ailleurs président du Syndicat national des enseignants et chercheurs (SNEC).

Selon de sources proches des syndicats, le gouvernement a concédé d’augmenter le SMIG de 18 pour cent au terme d’une négociation nocturne samedi dernier avec les grévistes.

D’après la même source, les leaders syndicaux ont demandé au gouvernement qu’ils devaient d’abord consulter leurs bases avant de se prononcer sur la proposition d’augmentation émises pendant la négociation entre les deux parties.

Vendredi et samedi dernier, les entreprises de téléphonie mobile ont envoyé des messages à tout leurs abonnés des messages allant dans le sens de la reprise du travail et des cours pour ce lundi, rappelle-t-on.

Les syndicats réclament une augmentation de salaire de base entre 150 000 FCFA et 300 000 FCFA.

Selon économiste gabonais, Jean Valentin Léyama et ancien député, a affirmé que la requête des grévistes est irréaliste. M. Léyama a indiqué si l’Etat accédait à cette revendication, la masse salariale annuelle atteindra annuelle 2,5 milliards de FCFA et le pays ne pourra plus faire face à tous ses engagements.

La semaine dernière, le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé avait menacé de suspendre les salaires aux grévistes s’ils ne reprenaient pas le travail, le plutôt possible.

L’éducation est le secteur public le plus touché par cette grève générale illimitée lancée le 9 février dernier. Les lycées et les écoles primaires sont fermés. Aucun service minimum n’est assuré, contrairement aux autres administrations publiques.

Certaines personnes y voient déjà planer le spectre d’une année blanche au Gabon.

PIM/of/APA



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