L’UJPDG dénonce le conflit de générations et les intrigues au sein du PDG #aLibreville

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L’UJPDG dénonce le conflit de générations et les intrigues au sein du PDG

Publié le lundi 16 mars 2015 | Agence Gabonaise de Presse

© Autre presse par DR
Vivien Amos Makaga Péa, délégué national de l’union des jeunes du Parti démocratique gabonais (UJPDG)

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Célébration du 47ème anniversaire du PDG aux Jardins botaniques de Libreville en présence du couple présidentiel

- 15/3/2015

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LIBREVILLE - Le délégué national de l’union des jeunes du Parti démocratique gabonais, Vivien Amos Makaga Péa a , au cours de son allocution de circonstance dans le cadre de la célébration des 47 ans du parti au pouvoir samedi au jardin Botanique, appelé à un passage harmonieux de témoin entre l’ancienne et la nouvelle génération au sein de cette formation politique, a constaté sur place un journaliste de l’AGP.

« Le passage de témoin entre les générations doit constituer un indicateur de notre bonne marche vers l’émergence. En effet, autant nos valeureux aînés ont le devoir de transmettre leur l’expérience, acquise au fil des années, autant les jeunes ont besoin de ces riches expériences et de la sérénité des anciens, pour apprendre à affronter les difficultés du moment et forger les succès de demain. C’est dans l’harmonie des générations qu’un village se construit et dans l’harmonie des genres qu’il se pérennise », a déclaré le délégué national de l’union des jeunes du Parti démocratique gabonais, Vivien Amos Makaga Péa.

Le délégué national de l’UJPDG a abordé ce sujet au regard des conflits de générations qui entravent l’évolution des jeunes au sein de cette formation politique.

« Malheureusement, l’apprentissage de la jeunesse de notre parti est pollué par les conflits de nos ainés. En effet, du fait de jeux bien souvent obscurs, la jeunesse se retrouve prisonnière de ce que j’appellerai ici les malus-mentors, ces obscurantistes personnages, qui nourrissent secrètement des velléités hégémoniques, et qui veulent se fabriquer des baronnies politiques en instrumentalisant et divisant la Jeunesse du parti, sans oublier les multiples hiérarchies politique, financière, régionale, ou du combat de leadership. Tant de contingences qui oblitèrent nos élans et nous éloignent des préoccupations réelles », a-t-il affirmé.

Pour Vivien Amos Péa, ce n’est pas par la volonté de ces « malus mentors et autres gourous » qui tentent désespérément de « syndicaliser » l’UJPDG, que les gabonais voteront pour le programme politique du PDG, encore moins, en jouant les « snipers » contre le Secrétariat éxécutif, contre l’UJPDG et ses délégations extérieures, les structures de base, que le PDG ratissera le plus largement possible.

« Les plans florentins, les agendas cachés et autres intrigues doivent être démasqués pour que les militants de conviction, dont la fidélité à Ali Bongo Ondimba n’est certainement pas situationniste, soient confortés de manière définitive dans leur engagement », a-t-il conseillé

« Je parle ici de ces militants qui veulent retrouver leur leader, qui veulent libérer son environnement, qui veulent lui dire ce qui est, et ce qui est réellement, ces militants en prise directe avec les réalités et qui ne veulent plus ni slogans ni maquettes ! », a-t-il clamé Le délégué national de l’UJPDG a dit que la structure spécialisée dont il a la charge reste disposée à porter plus haut, le message du parti au pouvoir et à le défendre. Dans cette optique, il a appelé à la prise en compte des jeunes au sein du parti, afin que ces derniers aient davantage la force d’être présent sur le terrain.

« Toutefois, ni triomphalisme, ni auto-flagellation ne doivent nous animer. Seule la froideur de la réalité guide nos propos et fort des multiples rencontres de ces 12 derniers mois, nous affirmons que la jeunesse gabonaise ne demande pas l’aumône ou la charité, elle veut faire valoir ses compétences, ses motivations et son dynamisme. Rien de plus », a-t-il rassuré avant de s’interroger longuement.

« Comment porter le message de l’émergence lorsque la misère côtoie quotidiennement l’opulence ? Comment apaiser les cœurs lorsque la frustration grandit chaque jour ? Comment plaire lorsque nous portons sur notre visage les traces encore fraîches, des coups savamment assénés par nos propres camarades ? Car, lancés dans une quête effréné du saint graal, certains de nos camarades s’illustrent par une habilité à se faufiler entre les mailles des filets, tout en distillant au passage des coups à X ou Y, qui deviendront demain des coups portés contre le Distingué Camarade président du Parti démocratique gabonais. »

« Le Gabonais, de tout âge et de toute condition ne demande que, très humblement, à vivre de manière descente, à assurer un avenir correct à sa descendance et continuer de jouir de la paix que son pays lui a toujours garanti », a-t-il indiqué, réaffirmant la volonté de l’UJPDG de soutenir leur président.

« Distingué Camarade président, la Jeunesse, la vraie, celle de la « street », du « pivot », du « mapane », de l’UJPDG, de nos entreprises, de nos administrations, ou de nos écoles, a besoin de vous, ne vous éloignez pas d’elle. Car elle et vous, avez besoin de vous comprendre. Cette Jeunesse qui croit en vous, est depuis longtemps au combat, et plus que jamais armée pour vous accompagner, elle ne reculera pas, elle ne tergiversera pas ! », a-t-il clamé à l’endroit du président de son parti.

« Aux camarades du parti, aux vrais, n’ayez crainte, nos cris seront entendus et nos valeurs préservées, car qui mieux que le Distingué Camarade président Ali Bongo Ondimba a été baigné et imprégné ces nos valeurs cardinales ? », a-t-il questionné.

Créée en 1972, l’Union des jeunes du parti démocratique gabonais est un organe spécialisé de jeunesse du parti au pouvoir. Représenté dans toutes les structures du parti, elle est placée sous l’autorité directe du président du parti depuis le congrès ordinaire du PDG tenu en 2013.

SN/LPM

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