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Après la restructuration de l’Arcep : Les zones d’ombre du processus
Publié le samedi 14 mars 2015   |  Gabon Review


Le
© Autre presse par DR
Le professeur Daniel Ona Ondo, premier ministre du Gabon


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On croyait le dossier de la restructuration de l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) clos après près d’une année d’accalmie. Voilà qu’on apprend que le comité de privatisation n’a versé aux ayants droit, sur la base du plan social négocié et adopté par les délégués du personnel, que 24 mois de prime transactionnelle et qu’une rallonge de 30 mois d’une valeur de plus de 2 milliards de francs est attendue pour que la situation de ces 119 personnes soit définitivement soldée. «Dans un courrier adressé à notre conseil la Cosyga, le Premier ministre donne son accord pour le payement que nous revendiquons depuis plus de deux ans», a affirmé le secrétaire général adjoint, David Obolo.

Emise le 18 février dernier, l’injonction de Daniel Ona Ondo en faveur d’une régularisation de ce dossier fait suite à des réunions à l’issue desquelles, des compromis auraient été trouvés entre les différentes parties. Pourtant, Félix Onkéya nie s’être accordé avec le représentant des déflatés. «Il n’y a jamais eu d’entente sur le payement de cette rallonge de 30 mois. Et le courrier du Premier ministre est adressé au président de la Cosyga et non à moi encore moins au ministre de l’Economie. Du coup, je ne peux l’exécuter», dit-il en réponse aux allégations des déflatés.

À en croire le secrétaire général du Comité de privatisation, le plan social a totalement été financé. «Ils ont tous été payés et nous avons un plan d’utilisation assez transparent. Au lieu de 24 mois d’indemnité transactionnelle qui a été donné, pour une valeur de 3,7 milliards, ils réclament 54 mois. Mais sur quelle base ? Étant donné que l’indemnité transactionnelle est une mesure d’accompagnement préconisée par l’État et la jurisprudence la fixe aujourd’hui à 24 mois», s’interroge-t-il.

Si telle est la vérité, qu’est-ce qu’il fait courir les déflatés de l’Arcep ? De même, qu’en est-il des 300 millions décaissés par l’État pour payer cette rallonge aux fonctionnaires ?

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