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Grève dans le secteur public: la présidence envisage la coupure des salaires
Publié le mercredi 11 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Bilie
© Autre presse
Bilie By Nze, Porte parole de la Présidence de la République gabonaise


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LIBREVILLE - Le porte-parole de la présidence de la République, Alain Claude Bilié-By-Nzé a affirmé mardi, dans une conférence de presse à Libreville, que le chef de l’Etat a instruit le gouvernement de faire appliquer la loi relative à la liberté du travail, qui prévoit la coupure des rémunérations des agents en grève continuelle, a constaté un journaliste de l’AGP.

« Le Président de la République demande (…) au gouvernement de faire appliquer les dispositions de la loi sur le respect du principe de la liberté du travail, notamment pour les non-grévistes, la coupure de la rémunération pour les jours de grève, à l’exclusion des prestations familiales et de l’aide au logement », a déclaré le porte-parole de la présidence, Alain Claude Billie-By-Nze.

Selon lui, le gouvernement doit à cet effet veiller à ce que les cours reprennent dès demain mercredi 11 mars 2015, sur l’ensemble du territoire et de prendre les dispositions utiles pour garantir la sécurité des travailleurs et des élèves. Il en va de même pour « l’application stricte » de la loi sur les incompatibilités entre certains emplois de la Fonction publique, et la participation à l’action syndicale comme membre du bureau directeur ou exécutif d’un syndicat. M. Billie-By-Nze a souligné que ces derniers devront désormais être rémunérés par leur syndicat, conformément aux dispositions de cette loi.

« Plus rien ne devrait donc s’opposer à la reprise du travail, et principalement dans le secteur de l’Education nationale », dans la mesure où, le gouvernement a répondu favorablement aux points de revendications des grévistes à savoir : la poursuite du paiement de la Prime d’incitation à la performance(PIP), l’intégration des enseignants du pré-primaire dont les dossiers sont conformes ; le renforcement des capacités de ceux pour qui c’est nécessaire ; et l’adoption d’un nouveau système de rémunération qui prendra effet entre les mois de juillet et août prochains, a-t-il ajouté.

Alain Claude Bilié-By-Nzé est par ailleurs revenu sur l’agenda du président, notamment les audiences qu’il a accordées, au gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, au nouveau président du Sénat Lucie Milébou Aubusson épouse Mboussou et à Me Séraphin Ndaot Rembongo, qui viennent d’être portés respectivement à la tête du Sénat et du Conseil national de la démocratie(CND). Il a évoqué par la même occasion, la visite du chef de l’Etat sur les chantiers de construction des logements sociaux de Bikélé et garanti que ces maisons seront attribuées aux ayant-droits.

Répondant enfin aux articles de la presse internationale, relayée au niveau nationale par certains journaux, au sujet des affaires de succession du président Omar Bongo Ondimba, la présidence de la République a estimé que « ces articles font un amalgame tendancieux entre des éléments qui relèvent de la succession d’Omar Bongo Ondimba, donc de la sphère privée, et le président de la République, Ali Bongo Ondimba. »

Dans un article à polémique intitulé « la vraie fortune des Bongo, une bombe à retardement », le journal français en Mediapart évoque : « plusieurs documents confidentiels sur l’héritage de l’ancien président du Gabon, Omar Bongo » insinuant après le livre de Pierre Peant des querelles sur l’état-civil du président.

« Cet amalgame est d’autant plus volontaire, que certaines personnes concernées par la succession, ont un lien direct avec des opposants notoirement connus », a souligné Billie By Nze, ajoutant que « ces derniers cherchent donc à transposer dans l’espace public du débat démocratique, des éléments relevant de la sphère familiale à laquelle ils sont partie prenante, comme membres ou apparentés à la famille Omar Bongo Ondimba ».

Le porte-voix de la présidence a toutefois relevé « la coïncidence récurrente entre les articles de presse et les procédures devant les juridictions françaises et gabonaises compétentes ». il a indiqué qu’à travers ces actes, l’objectif visé par certains hommes politiques, est « de ne pas aller aux élections et de tenter par tous les moyens, y compris les plus vils, de créer des troubles dans le pays », mais que la présidentielle 2016 aura bien lieu.


SN/LPM/JPN



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