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Plaidoyer pour une spécialisation sur les droits de l’enfant au Gabon
Publié le mardi 10 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Alexandre
© Autre presse par DR
Alexandre Désiré TAPOYO, le Ministre des Gabonais de l’étranger.


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LIBREVILLE - Le ministre des Droits humains, de l’Egalité des chances et des Gabonais de l’étranger, Alexandre Désiré Tapoyo auditionné, ce lundi à l’Assemblée nationale, par les députés membres de la Commission des lois, des Affaires administratives et des Droits de l’Homme, a plaidé pour une spécialisation sur les Droits de l’enfant au Gabon, a constaté un journaliste de l’AGP.

Situant l’intérêt de cette rencontre, le membre du gouvernement a indiqué que ce plaidoyer avait pour objectif d’encourager les députés à se spécialiser dans le suivi des droits de l’enfant, qui font face à des ‘’violations flagrantes’’ de leur intégrité morale et physique.

Selon le ministre, il est aujourd’hui impérieux de contribuer, chacun en ce qui le concerne, à la construction d’un édifice moral pouvant assurer à nos successeurs, nos enfants, un vécu propice au relèvement efficient par eux, des défis majeurs jonchant les voies de leur épanouissement intégral.

Le 09 février 1994, a-t-il rappelé, avec l’accord du parlement, le Gabon formalisa son adhésion à la Convention relative aux Droits des enfants, instrument adopté le 20 novembre 1989 par l’Organisation des Nations unies.

‘’Cet acte mémorable fut l’occasion, une fois de plus, d’apprécier l’attachement de notre pays à la sauvegarde des intérêts fondamentaux de l’enfant du monde en général, et du Gabon en particulier’’, a souligné M. Tapoyo, concluant que ‘’les enfants sont un don de Dieu à l’humanité, ils doivent donc être l’objet d’un soin particulier de la part de leur famille, de la société, du gouvernement et du parlement. Car, ils sont une source d’espérance et de renouvellement dans la vie’’.

Pour sa part, le président de l’Assemblée nationale, Guy Nzouba-Ndama, se réjouissant de l’initiative, a souligné que cette rencontre était une occasion pour les parlementaires de s’enrichir des données nouvelles du problème et de le restituer dans sa juste perspective. ‘’C’est une opportunité d’examiner de manière concertée, la possibilité d’envisager le renforcement du dispositif normatif relatif aux Droits économiques et sociaux des enfants et, bien entendu, d’accroître la sensibilisation en la matière sur le terrain, au contact direct de nos populations’’, a-t-il dit.

‘’Au-delà d’une protection juridique de principe qui reste, à bien des égards, le prisme à partir duquel est appréciée la situation de l‘enfant, le parlement, l’Exécutif et société civile, avec l’appui technique des partenaires au développement, devraient construire, appliquer et faire appliquer une stratégie efficace susceptible de prévenir la vulnérabilité et l’exclusion sociale des enfants’’, a poursuivi le président Nzouba Ndama.

Le représentent de Zone Unicef, Jacques Boyer, a, quant à lui, sollicité l’appui des parlementaires afin que les Droits des enfants soient respectés.

Pour lui, il va falloir parfaire la réforme législative pour couvrir toutes les dimensions de l’enfance en mettant en avant l’intérêt supérieur de l’enfant. Avoir des budgets « amis des enfants » et augmenter ainsi les allocutions pour garantir un accès équitable aux services sociaux essentiels dans le cadre des programmes sociaux d’envergure en cours.

Enfin, veiller à ce que la diminution des recettes consécutives à la baisse des prix du pétrole ne se répercute pas négativement sur les allocutions aux services de base et protéger ainsi les droits des plus vulnérables quelques soient les conjonctures économiques ou sociales. « Les Droits de l’Homme commencent par les Droits de l’enfant et déterminent en grande partie l’avenir des nations », a rappelé Jacques Boyer.

Selon les statistiques de 2010, le gouvernement gabonais, a réalisé une étude sur les violences faites aux enfants au Gabon avec l’appui de l’UNICEF qui révèle que sur le plan familial, le niveau de violences faites aux enfants est de 40, 6%, mais que sur le plan communautaire, il est estimé à 32, 4%. A l’école, il est de 12,9%. Dans l’appareil judiciaire, il est évalué à 1, 4%. Puis, 0,2% dans les structures d’accueil des enfants en difficultés.


JMNB/SN/JPN

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