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Une stratégie de recherche pour protéger la ceinture verte du « Grand Libreville »
Publié le mardi 10 mars 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Réunion
© Autre presse par DR
Réunion de validation de la strategie de recherche de l`Arc d`Emeraude


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LIBREVILLE - Le Comité scientifique du projet « Arc Emeraude » a tenu jeudi dernier au village Akouango (Nord Libreville), une réunion de validation de la stratégie de recherche en vue de protéger la ceinture verte du « Grand Libreville », a appris l’AGP ce lundi.

Il s’agit de la protection des parcs nationaux d’Akanda, Pongara et l’Aboretum Raponda Walker, dans le but de garantir à long terme la contribution des écosystèmes littoraux et des espaces protégés au développement durable de la capitale gabonaise.

Adoptée en présence de plusieurs experts, notamment des responsables de l’Agence nationale des parcs nationaux (ANPN), dont le directeur de la communication, Omer Ntougou, cette stratégie de recherche préconise plusieurs pistes de solutions, à savoir l’amélioration des connaissances scientifiques desdits écosystèmes et leurs dynamiques d’évolution, la caractérisation des pressions, des menaces et des enjeux, la mise en place d’un monitoring efficace de la santé de ces écosystèmes, le développement d’une communication scientifique vers le grand public, la coordination des activités scientifiques, ainsi que le renforcement des capacités institutionnelles.

Outil d’aide à la décision pour le développement durable de la ville de Libreville, elle permettra de maintenir, à long terme, les services écologiques fournis par les écosystèmes de l’ « Arc d’Emeraude ».

Ladite stratégie révèle qu’il est urgent de protéger la ceinture verte du « Grand Libreville » constituée de l’Arboretum Raponda Walker et des parcs nationaux d’Akanda et de Pongara en vue de quantifier les effluents domestiques, industriels et agricoles recensés, lesquels impactent sur la santé des écosystèmes.

Pour le comité scientifique, la circulation, le transport des sédiments dans « l’Arc d’Emeraude » et le développement social et économique des villes représentent une véritable menace. Or, poursuit-il, ce réseau d’aires protégées, établi sur deux estuaires (le Komo et la Mondah), constitue l’une des principales vitrines de la politique de conservation du pays, laquelle offre un potentiel véritable pour l’éducation à l’environnement et le développement d’un tourisme orienté vers la nature.

Initié en 2013 dans le cadre de l’accord de conversion de la dette de la France dans le domaine de l’environnement, le Projet « Arc Emeraude » devrait permettre en 2018 la signature de contrats de recherche sur la mise en place d’un modèle de circulation hydrosédimentaire, l’écotoxicologie, la productivité halieutique, la valeur des services écosystémiques et l’animation scientifique ainsi qu’un sigle d’interprétation des résultats de la recherche, une école de Terrain Ecotrop Arc Emeraude (recherche et métiers de l’environnement). Enfin, la mise en place d’un Master Régional Interdisciplinaire sur la gestion des territoires littoraux.


CEMM/JPN

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