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CND: la politique de la chaise vide du Front uni
Publié le mardi 3 mars 2015   |  Gaboneco




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Face à la crise sociale que traverse le pays, le président Ali Bongo Ondimba avait décidé de mettre sur pied le Conseil National de la Démocratie (CND), cet organe chargé d'instaurer le dialogue entre les différents partis du pays, c'est dans cette optique que Séraphin Ndaot Rembogo a été porté par ses pairs au pinacle de cette institution.

Face à la crise sociale que traverse le pays, le président Ali Bongo Ondimba avait décidé de mettre sur pied le Conseil National de la Démocratie (CND), cet organe chargé d'instaurer le dialogue entre les différents partis du pays, c'est dans cette optique que Séraphin Ndaot Rembogo a été porté par ses pairs au pinacle de cette institution.

Malgré la volonté du Chef de l'Etat d'instaurer un dialogue avec toutes les forces vives du pays, la frange radicale de l'opposition gabonaise, précisément le Front uni de l'opposition pour l'alternance (Fuopa) refuse de siéger au sein de cette institution.

Ce, en dépit de la bonne volonté d'Ali Bongo Ondimba qui a présenté des gages de sincérité en permettant la réhabilitation de l'Union nationale.

L'aile radicale de l'opposition en tête desquels Jean Ping et Zachariy Myboto rejettent l'initiative du président de la République, arguant que le CND ne serait qu'une coquille vide qui servirait en réalité les intérêts du régime en place.

Un argument fallacieux alors que depuis plusieurs mois cette même aile dure de l'opposition répétait à-tue-tête qu'il était primordial que le Parti démocratique gabonais et les partis de l'opposition se rencontrent pour désamorcer le climat de tension dans le pays.

Le Fuopa se révèle décidé à en découdre avec le régime avant la tenue de l'élection présidentielle de 2016.

Pour rappel, le CND est chargé d’«élaborer un code de bonne conduite à l’usage des acteurs de la vie politique nationale, et d’assurer la médiation dans les conflits opposant les acteurs et les partis politiques entre eux». L’institution émet également des avis sur saisine du président de la République. Rayonnant, le tout nouveau président de l’institution a déclaré : «Aujourd’hui, on est bien loin de la coquille vide dont on parlait en 1996. Nous sommes dès lors en mesure d’assumer une ambition fort légitime» avait déclaré le nouveau président de cet organe Séraphin Ndaot Rembogo après son élection.

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