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Éducation nationale: menace d’une descente des élèves dans la rue
Publié le vendredi 27 fevrier 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Éducation nationale: menace d’une descente des élèves dans la rue


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Face à la grève qui sévit dans le secteur éducatif gabonais depuis près d’un mois, les élèves des lycées et collèges de Libreville et d’Owendo sont allés, le 26 février 2015, chez le ministre de l’Éducation nationale pour l’interroger sur leur avenir.

À quand la reprise des cours ? Quelles sont les solutions envisagées par les autorités pour persuader les enseignants à regagner les salles de classe ? Comment seront rattrapés les retards accusés ? … Telles sont, en somme, les préoccupations qui ont amené les jeunes leaders des coopératives scolaires des lycées et collèges de la capitale et de la commune voisine à solliciter une rencontre avec Ida Reteno Assonouet, pour lui annoncer leur option d’organiser une marche pacifique afin d’amener les enseignants à reprendre les cours.

Face à la responsabilité endossée par cette jeunesse qui se veut consciente, le ministre de l’Éducation nationale a pris l’option de les écouter, les rassurer et apporter des réponses à leurs préoccupations quand bien même elle ne disposait pas d’une date exactement déterminée quant à la reprise effective des cours interrompus depuis le 2 février dernier. La reprise des cours étant conditionnée, selon les enseignants grévistes, par le paiement de la Prime d’incitation à la performance. «Nous voulons, au nom du gouvernement, vous assurer de ce que nous mettrons tout en œuvre pour trouver une solution à ce problème. Quel que soit le temps, vous allez reprendre les cours. C’est un défi : nous allons nous priver de vacances mais vous allez reprendre les cours. Notre mission est de vous permettre de repartir à l’école et que les programmes soient suivis au moins à hauteur de 75 ou 80%», a rassuré le ministre.

À 16 semaines règlementaires de la fin d’année scolaire 2014-2015, le répit n’est pas autorisé pour les techniciens de l’Éducation nationale qui sont tenus de proposer et élaborer toutes les stratégies possibles de reprise et poursuite normale du programme sans que cela ne porte atteinte à la crédibilité du diplôme gabonais, mais également n’affecte la psychologie des apprenants. «Nous sommes tristes de constater qu’on se sert dorénavant de vous de façon tacite ou de façon directe. Le droit à la grève oui, les revendications oui, chers enfants, je vous dis les enseignants ont le droit de manifester. Mais il y a la manière, ils n’ont pas le droit de vous priver de cours ou de vous sortir des classes», a fustigé Ida Reteno.

Ces élèves décidés à persuader les enseignants de regagner les salles de classe par le moyen d’une marche pacifique, ont obtenu raison auprès d’Ida Reteno Assonouet. L’enjeu serait cependant ailleurs, selon le ministre qui les a invité à se demander si la descente dans la rue pourra les aider à trouver par la même occasion la solution aux problèmes qui minent l’éducation nationale. «Ne descendez pas dans la rue. Parce que quand il a l’effet de foule, il y a confusion et dans cette situation on ne sait jamais qui peut se faire mal», a-t-elle conseillé.

Un message bien reçu par les délégués des élèves qui n’abandonnent tout de même pas l’idée d’une marche si la situation venait à perdurer. «Pourvus que nos revendications soient réglées et que les cours reprennent dans les normes. Nous n’aimerons pas être affectés quand ces cours reprendront et iront très vite», a déclaré Alban Detsi, secrétaire général de la coopérative du lycée André Gustave Anguille.

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