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Succession Bongo Ondimba : Mohamed Mhintcho Soufiano sous mandat de dépôt
Publié le jeudi 26 fevrier 2015   |  Gabon Review




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Ayant effectué une perquisition au bureau de Lydie Relongoué-Bevigna, notaire de Pascaline Mferri Bongo, en l’absence de cette dernière et sans justificatif officiel, l’huissier de justice, que d’aucuns disent commis par Ali Bongo, a été écroué le 18 février courant.

L’histoire débute le 24 novembre dernier à Libreville. Alors qu’elle est absente du Gabon pour des raisons professionnelles, une perquisition initiée «sur instruction du cabinet présidentiel et de Claude Dumont Beghi, avocate du chef de l’Etat», est effectuée chez Lydie Relongoué-Bevigna par un huissier de justice. En raison des rumeurs récurrentes, l’opinion avait très tôt mis cette descente de Mohamed Mhintcho Soufiano sur le compte de la supposée querelle opposant Ali Bongo à Pascaline Mferri Bongo, dont Me Relongoué-Bevigna est la notaire, quant au traitement de la succession Omar Bongo Ondimba.

Selon des sources dignes de foi, l’huissier, membre du bureau de la Chambre nationale des huissiers de justice (CNHJ), qui aurait été indirectement envoyé par le président de la République a été placé sous mandat de dépôt le 18 février 2015, pour avoir agi sans le consentement de la Chambre des notaires ni du procureur de la République. Bref, son initiative s’était faite au mépris de toutes les règles d’usage en matière de perquisition. Certainement convaincu qu’il serait protégé par ses supposés mandataires, il n’avait pas jugé nécessaire de procéder en présence d’un représentant de la notaire ni même de s’en tenir au principe de l’inviolabilité d’une étude de notaire.

our l’heure, Lydie Relongoué-Bevigna qui ne s’est pas encore officiellement exprimée sur cette affaire pour le moins rocambolesque, attend patiemment que le droit soit dit, bien que nul ne doute d’ores et déjà qu’il pourrait être en sa faveur, compte tenu des poursuites émises à l’encontre de Mohamed Mhintcho Soufiano que le tribunal devrait entendre sur les délits supposés de «vol aggravé, voies de fait, menaces physiques et verbales», ainsi que le rapporte une source judiciaire.

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