Les grèves s’amplifient à Libreville. Avec l’entrée en mouvement d’humeur des agents de Gabon télécom, de profonds disfonctionnements sont déjà enregistrés sur le réseau Libertis et dans les entreprises où internet est un outil de travail incontournable.
Une assemblée générale de crise a réuni les agents de l’entreprise Gabon télécom mardi à Libreville. Ces derniers ont décidé d’entrer en grève générale illimitée. Leurs revendications, comme celles des autres secteurs en crise, tournent autour d’un meilleur traitement des salariés. Ils souhaitent une harmonisation des salaires, le paiement de la mutualisation de leur entreprise et Libertis (maison de téléphonie mobile). Les agents en colère veulent aussi avoir des explications sur la fusion entre Gabon télécom et Moov, une autre entreprise de téléphonie.
Les grévistes ont affirmé que cette grève aura des conséquences graves sur les services du téléphone et d’internet. En fin de semaine dernière, et depuis lundi, de fortes perturbations freinent le fonctionnement des entreprises utilisant le web. Dans la journée de ce mercredi, la connexion est complètement coupée et le réseau Libertis ne fonctionne pas.
Durant leur assemblée générale, les agents en grève ont mis tous les techniciens en garde. Certains parmi ces derniers saboteraient leur mouvement en assurant des services nocturnes pour la somme de 100 milles francs CFA. Il y a quelques jours, l’entreprise de télécommunication recevait son nouveau directeur général.
Cette nouvelle grève dans un secteur aussi important s’ajoute à la grève générale illimitée lancée par Dynamique unitaire, un mouvement syndical regroupant les agents du secteur public.
