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Affaire Louembe-Ondo Ndjomba, la cour de cassation blanchit le Professeur
Publié le mercredi 18 fevrier 2015   |  Gaboneco


Justice
© Autre presse par DR
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Trainé depuis 2007 devant les tribunaux par le couple Ondo Mendogho, parents d’une patiente dénommée Sarah-Esther Manfoula, le Pr Paul Marie Louembe a été acquitté par la deuxième chambre civile de la cour de cassation. Une décision révélée récemment et qui vient confirmer celle déjà prise par le tribunal de première instance de Libreville en 2011.

Le pourvoi en cassation effectué le 20 aout 2012 par Hubert Ondo Mendogho et Brigitte Ndjomba, parents de la patiente Sarah-Esther qui demandaient des dommages et intérêts au Pr Louembe accusé d’avoir commis une erreur médicale lors d’une intervention neurochirurgicale sur leur jeune fille a été jugé irrecevable à l’issue d’une audience publique au palais de justice de Libreville.

«Le pourvoi ne contenant ni la signature de l’avocat des demandeurs au pourvoi, ni le domicile des parties, doit être déclarée irrecevable et condamne les requérants aux dépens», a décidé la Cour de cassation dans son arrêt n°14/2014-2015. Echec et mat pour le couple Hubert Ondo Mendogho et Brigitte Ndjomba, qui, aurait utilisé son enfant comme un objet de spéculation pouvant lui permettre de s’enrichir puisqu’ayant déjà perçu plus de 800 millions de francs dans cette affaire.



A titre de rappel, le 24 juin 1998 l’enfant Sarah Esther Manfoula Ondo est conduite par ses parents à l’hôpital pédiatrique d’Owendo suite à de douleurs persistantes à la jambe gauche. Les médecins les orientent vers le Dr Jean Koumba à la Fondation Jeanne Ebori. Trois jours plus tard, la jeune patiente est internée.

Le 5 juillet 1998, une paralysie des deux membres inférieurs est observée. Le Dr Jean Koumba prend attache avec les services de neurochirurgie du Pr Louembe. Une semaine, plus tard, la décision de procéder à une intervention chirurgicale afin de comprimer la moelle épinière est prise. Ce qui sera fait deux jours plus tard avant qu’elle ne soit finalement transférée au service de rééducation le 27 juillet 1998 où elle y restera durant 5 mois, avec comme prescription finale, le port d’un corset.

Le 1er septembre 2000, que la patiente s’est représentée accompagné de ses parents, cette fois-ci, pour une chute sur une surface caillouteuse. Une radiographie du rachis dorsal est alors demandée par le médecin traitant, le Dr Jean Koumba. Un examen auquel le médecin traitant n’aura jamais accès selon ses dires. C’est alors que les parents de la jeune Sarah décident d’assigner les médecins traitants en référé afin de prendre connaissance du dossier médical de leur fille. Et depuis 2007 l’affaire est entre les mains de la justice.

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