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Pétrole: Dussafu, un casse-tête gabonais pour Harvest Natural Resources
Publié le lundi 16 fevrier 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Main basse suisse sur le pétrole africain… et gabonais


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Détenu à plus de 66%, le permis offshore, situé au large des côtes, risque d’échapper à la junior texane, qui peine à trouver des financements pour son exploitation.

Débutées en 2012, les activités d’exploration puis de forage du puits Dussafu Tortue Marin-1 (DTM-1) ne connaitraient plus le même engouement, à en croire le confidentiel Africa Energy Intelligence qui a récemment fait état des difficultés financières que connaît Harvest Natural Resources. Détentrice de trois permis d’exploitation dont Ruche, Moubenga et Walt Whitman, le quatrième poserait d’énormes soucis à la junior texane, qui n’aurait pas réussi à récolter les fonds nécessaires. D’où sa volonté de trouver au plus vite un repreneur.

Pourtant, les choses n’ont pas toujours été aussi difficiles pour Harvest Natural Resources qui revendique 66,667% quand Panoro Energy ASA, elle, détient 33,333% sur ledit bloc. L’opérateur américain avait de bonnes raisons de s’enthousiasmer devant son acquisition il y a plus de deux ans. Pour cause : le bloc, situé à proximité d’Etame exploité par Vaalco, avait révélé un potentiel non négligeable, qui avait facilité la délivrance d’une autorisation exclusive d’exploitation au terme des campagnes sismiques 3D effectuées sur le champ.

Seulement, souligne le confidentiel, Harvest Natural Resources, qui n’a plus les moyens de développer tous ses gisements, voit mal comment conserver son actif à moyen terme. Or, dit-on, les 275 millions de dollars nécessaires à la mise en production de Dussafu, qui devaient provenir de la vente de ses parts dans la société Petrodelta, active au Venezuela, aux Argentins de Pluspetrol sont encore loin d’être disponibles. Un coup dur pour la junior texane qui aurait déposé depuis peu une demande au Centre international pour le règlement des différends relatifs aux investissements (CIRDI), une structure de la Banque mondiale. Preuve, s’il en fallait une de plus, que l’industrie pétrolière mondiale se porte beaucoup moins bien qu’il y a quelques mois encore.

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