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Transport urbain à Libreville : un léger mieux, mais…
Publié le vendredi 13 fevrier 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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LIBREVILLE –- Le renforcement du parc automobile de la société gabonaise de transport (SOGATRA), avec l’arrivée de quelques nouveaux bus de marque brésilienne Marcopollo, est venu résoudre un tant soi peu le problème de transport dans la ville de Libreville, même si des détails sont encore à déplorer dans ce domaine, notamment le nombre de passagers à bord.


Les usagers des transports en commun semblent être unanimes : les attentes ne sont plus longues aux arrêts des bus. Au moins toutes les dix minutes, un bus de la société gabonaise de transport (Sogatra) fait son apparition. Que ce soit sur la ligne d’Owendo, sur l’itinéraire des PK ou dans la zone nord de la capitale, le constant est presque le même : il fait beau d’attendre un transport en commun Sogatra. Et d’ailleurs, il est loisible d’observer que les attroupements aux abords de la route sont moins massifs qu’auparavant.

Un bémol, cependant : les conditions de transport des passagers sont loin d’être améliorées. Les conducteurs, mûs par quel intérêt, ont du mal à passer outre un arrêt de bus, même quand leurs véhicules sont pleins à craquer. Conséquence : le nombre de passagers à bord est bien souvent largement supérieur au-dessus de la norme, c’est-à-dire 75 personnes dans un bus. Une réalité qui n’arrange pas toujours les clients Sogatra : odeurs nauséabondes, chaleurs excessives, frottements gênants, difficultés d’accès ou de sortie aux issus des bus, etc.

L’expérience des bus made in Brésil ayant apporté un peu de soulagement aux usagers de la route librevillois, sans doute faudra-t-il penser à renforcer davantage le parc automobile de Sogatra, pour améliorer une bonne fois les choses.

« Nous sommes satisfaits de ces moyens de transport, de la qualité, de la régularité. Ce que l’on décrie, c’est la surcharge. On est souvent amené à indiquer au chauffeur que « çà suffit ». La chaleur due au nombre de passagers, les frottements gênants découragent. Nous ne sommes pas tout de même des animaux que l’on transporte », s’est plaint un usager, Yann T., interrogé sur la question.

Dans la mesure où cela y va de la santé et de la sécurité des usagers, il serait urgent pour la société gabonaise de transport et des autorités du pays de regarder de très près cette question de surcharge dans les transports en commun, pour le bien des populations.


NT/CEM/AK

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