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Moussavou King dit non au "Front uni de l’opposition"
Publié le vendredi 13 fevrier 2015   |  Agence Gabonaise de Presse




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LIBREVILLE –- Le président du Parti Socialiste Gabonais (PSG-opposition), Moussavou King, se désolidarise du Front uni de l’opposition, lors d’une conférence de presse animé jeudi à Libreville, en estimant qu’à ses yeux, ce groupement politique est illégal.


S’exprimant autour du thème « Ma part de vérité, ma part de lumière », Moussavou King, qui répondait aux allégations portées contre lui par l’hebdomadaire l’Aube, faisant état d’une démarche personnelle qui se démarquait de la logique du front uni de l’opposition, en allant signer le Pacte social de l’Émergence, s’est indigné en rejetant toute adhésion à cette coalition politique qu’il qualifie d’illégale. « Je n’irai jamais au front car ce groupement politique est illégal », a-t-il dit.

Le leader du PSG qui faisait par ailleurs un état des lieux de la situation sociopolitique et économique du Gabon, a indiqué que la liberté d’expression et de la presse dans notre pays est devenue un rendez vous d’intolérance, de l’insulte et du mépris inutile.

En effet, l’homme politique a dénoncé une certaine presse qui fait dans l’invective, la calomnie, l’insulte, se dérogeant des principes d’éthique et de déontologie dans la pratique du métier de journaliste.

Tout au long de son échange avec la presse, le président du PSG, Augustin Moussavou King, s’est également revenu sur d’autres sujets d’actualité de l’heure, notamment la décentralisation sans laquelle le progrès national ne peut s’opérer véritablement ; l’intégration régionale, à travers la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) qui doit être une priorité pour les États membres ; la réforme effective de l’administration et la fonction publique.

Il a également évoqué, entre autres, la question de la jeunesse qui pour lui, ne peut se réduire au seul slogan "la jeunesse est sacré", creux et vaseux du Parti démocratique gabonais (PDG au pouvoir), depuis 1968, n’ayant abouti à aucun plan de développement pour la jeunesse.

Enfin, il est revenu sur la Constitution, singulièrement sur la loi portant code de nationalité, en vue de mettre en évidence toutes les intrigues et confusions qui entourent ces textes.


DAM/RM/BNN

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