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Grève illimitée de la Dynamique unitaire
Publié le mardi 10 fevrier 2015   |  Nouvelles du Gabon


Le
© Autre presse par DR
Le professeur Daniel Ona Ondo,premier ministre.


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Libreville - la Dynamique unitaire, composer d’une cinquantaine d’organisations syndicales du secteur public, a annoncé son entrée en grève générale illimitée à l’issue d’une assemblée générale tenue le 7 février dernier à Libreville. «La Dynamique unitaire fait ici et maintenant, de façon solennelle, la déclaration officielle d’entrée en grève générale et illimitée de tous les agents publics, dès le 9 février 2015 à 00h00».

Pour anticiper cette grève qui risque de paralysé notre administration, le premier ministre Daniel Ona Ondo, vient de convier les leaders de cette formation syndicale. Une rencontre qui s’est ténue hors micro à la demande des syndicalistes, pour le chef du gouvernement il est question de présenter d’abord les conclusions des travaux d’Angondjé au Chef de l’Etat, et après on verra ce qu’il faut réajuster. Il s’étonne de cette menace de grève de la Dynamique unitaire. C’est pour dire que les prochains jours s’annonce difficile pour le gouvernement de désamorcer cette grève illimité qui plane.

Une décision motivée par l’insatisfaction de certains points évoqués lors des travaux d’Agondjé : l’augmentation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) à 300 000 francs, de la valeur du point d’indice à 150 points supplémentaires sur chaque indice et d’une augmentation significative des pensions de retraite et de l’indemnité de services rendus. «Toutes choses de nature à permettre une retraite digne des agents retraités», soutient-on.

la Dynamique unitaire évoque, pêle-mêle, le mutisme et les turpitudes du gouvernement sur le nouveau système de rémunération depuis la fin des travaux d’Agondjé, le mépris du gouvernement sur le préavis de grève déposé le 26 janvier dernier par l’Assemblée générale des travailleurs (AGT), le mutisme du gouvernement par rapport à ce préavis, le non-changement dans leurs «salaires de misère». «Face au bilan négatif du gouvernement sur cette question du nouveau système de rémunération et pour ne plus avoir à être trompé comme depuis 2009», les syndicalistes décident donc d’entrer en grève.

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