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La «croissance partagée» selon Alain-Claude Billie By Nzé
Publié le mardi 10 fevrier 2015   |  Gabon Review


Alain-Claude
© Autre presse par DR
Alain-Claude Billie By Nzé, Porte-parole de la présidence de la République


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Si les doutes exprimés par la journaliste au sujet du partage de la croissance dans les pays africains ont suscité de la part du porte-parole de la présidence de la République un certain amusement, c’est que pour lui, les populations africaines et gabonaises en l’occurrence n’ont pas à se plaindre sur cette question. Pour Alain-Claude Billie By Nzé interviewé par «TV5Monde» dans le cadre du «Journal Afrique», le 5 février dernier, la croissance africaine qui ne profite pas à tous selon certains, est bel et bien «partagée par les populations africaines et par les partenaires». Au Gabon où elle est sans cesse en hausse, les populations semblent ne pas en voir les retombées. Pourtant, l’homme a une explication à ce qui paraît être une injustice.

En effet, pour le porte-parole de la présidence de la République, l’«équation» tiendrait à deux facteurs essentiels : «la structure de l’économie» et le «décrochage» de la population. Selon lui, «lorsque vous avez une économie extractive d’exportation, vous ne produisez pas assez de richesses pour partager aux populations et créer des emplois». Une situation qui, affirme-t-il, est en passe de trouver solution grâce à la volonté exprimée de «changer la structure de l’économie et d’aller vers la transformation». Une décision qui, estime-t-il, devrait permettre au pays de générer «une croissance inclusive» dans les années qui viennent.

Alain-Claude Billie By Nzé explique que les inégalités décriées par les populations auront du mal à être corrigées au bout de trois années de croissance. Pour lui, «il faut une perspective sur 10 à 15 ans pour tenter d’inverser la courbe.» Au sujet des craintes exprimées par certains sur la baisse des cours du pétrole, il s’est voulu serein, comme s’il s’y attendait. «Heureusement que depuis quelques temps, nous avons essayé de diversifier notre économie», a-t-il déclaré, alors que le Gabon tire encore 70 % de ses revenus du pétrole. «Nous avons d’autres ressources comme le bois qui ont des croissances de 17%», a-t-il soutenu, avant d’ajouter : «Ce que nous tentons de faire, c’est maintenir l’équilibre macroéconomique, mais en même temps, de trouver des poches d’économie dans le fonctionnement de l’Etat.» Une pirouette qui, à l’en croire, passe nécessairement par des «mesures drastiques afin de réduire le train de vie de l’Etat» et l’accompagnement de l’investissement.

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