Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Un parti de l’opposition gabonaise réhabilité après quatre ans d’interdiction
Publié le mercredi 4 fevrier 2015   |  Agence de Presse Africaine




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Libreville (Gabon) - Le ministre gabonais de l’Intérieur, Guy Bertrand Mapangou, a annoncé, mercredi, à Libreville, au cours d’une conférence de presse, la réhabilitation de l’Union nationale (UN), un parti politique de l’opposition dissous en 2011.

‘'Le parti politique Union Nationale est réhabilité et autorisé à exercer ses activités sur l'ensemble du territoire national'', a déclaré M. Mapangou devant la presse.

Le ministre de l'Intérieur a précisé que la réhabilitation de ce parti de l'opposition est intervenue après que les dirigeants de l'UN aient déposé toutes les modifications de leurs statuts auprès des services compétents du ministère de l'intérieur.

La réhabilitation de ce parti fait suite à l'adoption d'un projet d'ordonnance lors du conseil des ministres de jeudi dernier. Ce projet d'ordonnance assouplit les sanctions frappant les membres ou dirigeants d'un parti politique interdit ou dissous.

Cette ordonnance vise également à renforcer la stabilité du fonctionnement des partis politiques, d'encadrer l'exercice des libertés démocratiques et protéger les institutions républicaines, a précisé M. Mapangou.

Créée au lendemain de l'élection présidentielle anticipée de 2009, l'Union nationale a été dissout en janvier 2011 après que le secrétaire général de ce parti, André Mba Obame, arrivé en 3ème position lors du scrutin présidentiel s'était autoproclamé président de la République et formé un gouvernement parallèle.

Le ministre de l'Intérieur de l'époque, Jean François Ndongou, avait jugé cet acte de haute trahison et avait annoncé la dissolution de l'Union nationale.

Ce parti qualifié de radical est allé aux dernières élections locales de 2013 sous la bannière d'indépendants et a réussi à engranger un nombre important des conseillers communaux et départementaux sur l'ensemble du territoire national, notamment à Libreville où ses partisans contrôlent la mairie du 2ème arrondissement de la capitale gabonaise.

Les principaux leaders de l'Union nationale, tous anciens barons du Parti démocratique gabonais (PDG, au pouvoir), notamment Zacharie Myboto, ancien compagnon du défunt président, Omar Bongo ont toujours dénoncé cette décision d'interdire leur parti, rappelle-t-on.

 Commentaires