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UOB: libération de Firmin Ollo et de Célestin Mintho’o
Publié le mercredi 4 fevrier 2015   |  Gabon News


Nicolas
© Autre presse par DR
Nicolas Ondo militant pour la libération de Firmin Ollo


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Détenus durant six mois pour trouble à l’ordre public, Firmin Ollo et Célestin Mintho’o sont officiellement sortis de prison. La ligue estudiantine des droits de l’homme s’est adressée à la presse à ce sujet au sein du campus universitaire pour rappeler le contexte de leur arrestation et surtout pour leur rendre hommage.

Les membres de la ligue estudiantine des droits de l’homme, une association d’étudiants de l’Université Omar Bongo, ont tenu à rendre hommage à Firmin Ollo et à Célestin Mintho’o, mardi sur le campus devant la presse. Par la voix d’Anatole N’nang Mezui, leur président, ils ont lu un communiqué tout en exhibant une banderole sur laquelle les visages des concernés apparaissaient.

« Nos camarades ont passé six mois en milieu carcéral, pour avoir défendu la cause des meilleures conditions de vie et d’études de la communauté estudiantine gabonaise… » Ont-ils déclaré. Les étudiants ont vivement condamné cette détention qui, selon eux, n’aurait servi à rien. Les problèmes de l’académie sont restés les mêmes. L’emprisonnement de Firmin Ollo et de Célestin Mintho’o, n’a pas résolu les péripéties de l’UOB.

« Il est inadmissible, dans un Etat de droit, que l’on puisse infliger à un étudiant un traitement punitif qui le priverait de ses libertés fondamentales » ont-ils fustigé. Leurs condisciples avaient été emprisonnés pour trouble à l’ordre public. Ils auraient dénoncé les exclusions des étudiants, réclamé l’installation de l’internet dans toute l’université ainsi que la construction de nouvelles salles de cours.

L’université Omar Bongo est la proie de plusieurs crises qui freinent son fonctionnement chaque année. Depuis les années 1990, de violents mouvements perturbent les enseignements. Certains étudiants, regroupés dans des associations pour défendre leurs droits, tiennent un discours virulent pour dire ce qui ne marche pas. Les derniers affrontements survenus ont entraîné le déguerpissement des étudiants du campus.

Georges-maixent Ntoutoume

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