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Affaire sénateur de Tchibanga: Pas de levée de l’immunité parlementaire pour Joseph Mouckala Koumba
Publié le vendredi 30 janvier 2015   |  Gaboneco


Joseph
© Autre presse par DR
Joseph Mouckala Koumba, sénateur de la commune de Tchibanga


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S’appuyant sur les contradictions enregistrées lors de leur enquête à Libreville et à Tchibanga, la commission ad hoc chargée de faire le point au Sénat sur l’implication ou non du sénateur de Joseph Mouckala Koumba dans une série de crimes estime que la demande de levée de l’immunité parlementaire du sénateur introduite par le ministre de la Justice ne peut être autorisée .

Comme cela était prévisible au regard des preuves en sa possession au terme de l’enquête menée à Libreville et Tchibanga, la Commission ad hoc du Sénat, chargée d’examiner la demande de levée de l’immunité parlementaire de Joseph Mouckala Koumba, sénateur du Parti gabonais du centre indépendant (Pgci) au premier arrondissement de la commune de Tchibanga cité dans une affaire de crimes avec prélèvement d’organes humains a estimé que la requête du ministère de la Justice ne pouvait être autorisée.

Dans son rapport présenté au bureau de la Haute chambre du parlement gabonais, la Commission ad hoc pense que la demande du ministre de la Justice aurait été sérieuse, loyale et sincère "si le chauffeur du sénateur, en détention préventive depuis plusieurs mois, avait été reconnu par les présumés assassins. Or ces derniers l’ont innocenté à l’occasion de plusieurs confrontations".

En effet, le parlementaire en fin de mandat avait été dénoncé par son frère inspecteur général des finances, alors en détention préventive, comme étant le commanditaire de l’assassinat de Sylvestre Mounombi Mihindou, retrouvé mort au village Maraïssava, non loin de Tchibanga. Le 21e crime d’une longue série d’assassinats qui auraient été perpétrés par un certain Florent Boussougou Mouketou, entre 1983 et avril 2014.

Or, les membres de la commission dirigée par les sénateurs PDG Martial Mboumba et Marie-Rose Melighe Me Ngwa du Rassemblement pour le Gabon (RPG), avaient établi à la fin de leur enquête que sur les 21 crimes évoqués par les journaux Echos du Nord et Faits Divers, au moins huit victimes présumées seraient encore vie. Et que les deux conducteurs présumés du véhicule utilisé lors de l’assassinat de Sylvestre Mounombi Mihindou de qui serait partie l’affaire, disent ne pas reconnaître le visage du sénateur.

S’agit-il d’un règlement de compte comme certains à Tchibanga n’ont cessé de le signifier depuis le début de cette affaire qui continue de défrayer la chronique ?

Le sénateur de Tchibanga peut-il se réjouir de la solidarité de ses collègues du Sénat lorsqu’ont sait que bien avant lui, le sénateur de Kango, Gabriel Eyeghe Ekomie, aujourd’hui décédé, avait vu son immunité parlementaire être levée en décembre 2012 après avoir été cité dans une affaire dite de crime de sang ?

Le ministère de la Justice poursuivra-t-il son action d’autant que la requête formulée s’est déjà heurtée aux dispositions des articles 38 de la Constitution, 70 et 71 du règlement intérieur du Sénat qui stipulent que le ministre de la Justice ne peut demander la levée de l’immunité parlementaire du sénateur par l’intermédiaire d’une correspondance après saisine du parquet de Tchibanga et de Libreville ?

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