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Opposition: une marche pour la Loi
Publié le mercredi 28 janvier 2015   |  Gabon News


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© Autre presse par DR
Opposition gabonaise, entre marche et plainte


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Après le meeting fortement réprimandé du 20 décembre dernier, Jean Ping et les membres du front uni de l’opposition iront dans 2 jours vers les institutions, pour le respect du droit ce 29 Janvier 2015.

Les membres du front uni de l’opposition et leurs sympathisants marcheront jeudi vers l’Assemblée Nationale, le Sénat ainsi que vers la primature pour « exiger que le droit soit respecté », a annoncé Jean de Dieu Moukagni Iwangou lors du meeting que les opposants ont organisé mardi après-midi au siège de l’UN, union nationale parti politique dissout. Cette marche sera le premier acte de « la procédure de destitution » du pouvoir en place, ont affirmé les leaders du front. Ils ont expliqué que la démarche qu’ils comptent entamer se fera sous le respect de la loi comme le leur a demandé l’ambassadeur des États-Unis au Gabon.


Le front uni de l’opposition ne compte pas oublier l’affaire de l’acte de naissance du Président de la République. Ils porteront plainte contre toutes les institutions qui, en 2009, ont validé le dossier du candidat du PDG, parti démocratique gabonais au pouvoir. Pour eux, le document de naissance du chef de l’État ne serait pas authentique comme le dit le livre de Pierre Péan, le journaliste français. Ils estiment que la mairie du troisième arrondissement, d’où provenait le document, n’est pas autorisée à transcrire un acte de naissance sans l’aval d’un juge. Une plainte ira donc contre le maire du troisième arrondissement de cette époque.


La cour constitutionnelle sera également attaquée en justice par les opposants qui, semblent-ils, sont décidés à utiliser la Loi pour aboutir à leur fin. Pour eux, l’institution est complice de ce qu’ils désignent par « parodie de justice ». Moukagni Iwangou a affirmé que Marie Madeleine Mborantsuo, présidente de la cour constitutionnelle, ainsi que la CENAP (commission électorale autonome et permanente) ont fermé les yeux sur le dossier.

Pour sa part, Pierre Amoughe Mba, a profité de cette rencontre pour donner sa version des faits survenus chez lui et chez Jean Ping le 12 janvier dernier. Pour l’opposant, l’État gabonais agresserait désormais sa population au lieu de la protéger car, toujours selon ses dires, les gendarmes présents sur les lieux de l’agression, n’ont pas agit face à la violence de la bande de jeunes qui avaient pris d’assaut leur domicile.


Avec ce nouvel appel au rassemblement, la journée de jeudi pourrait voir de nouvelles violences entre manifestants et forces de l’ordre. Samedi, l’assemblée générale de Dynamique Unitaire, un mouvement syndical regroupant les travailleurs gabonais, a été empêchée de se tenir à l’école Martine Oulabou. Des policiers, y interdisaient tout accès. Envisager de marcher vers les institutions pourrait aussi ne pas être accepté par les autorités.

Georges-maixent Ntoutoume



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