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Chute du baril de pétrole: le gouvernement réduit les charges de l’Etat
Publié le mardi 27 janvier 2015   |  Nouvelles du Gabon


SEM.
© Autre presse par DR
SEM. Ali Bongo Ondimba


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Libreville - Depuis quelques semaines les pays producteur de pétrole, se tordent les doigts, pour cause la chute du baril de pétrole donne des grincements de dents aux Chefs d’Etat et leurs gouvernements. Au Gabon Ali Bongo Ondimba, Président de la République vient d’initier à la pointe Dénis, un séminaire de formation à l’endroit des membres de son gouvernement.

Après la cérémonie d’ouverture, présidé par le Chef de l’Etat lui-même, les membres du gouvernement, sous le regard de Daniel Ona Ondo, Premier Ministre Chef de gouvernement, ils ont planchés sur plusieurs aspects de notre pays, mais surtout sur la chute du baril de pétrole, comment juguler cette difficulté qui frappe plusieurs pays de notre continent.

Des mesures ont été prises, lors de cette rencontre gouvernementale, ceci pour permettre à l’Etat de tenir ses promesses vis des citoyens, mais surtout des partenaires qui l’accompagnent dans la mise en œuvre de son programme. Eh bien, les assises de la pointe Dénis, ont décidés de réduire certaines charges de l’Etat, notamment la réduction des salaires des membres du gouvernement, la baisse des lignes budgétaires dans certains ministères, et l’annulation des missions à l’étranger des ministres.

Une pilule qui a été certainement difficile à avaler pour nos ministres, qui ont un train de vie assez élevé par apport à ce qu’ils gagnent comme pécule chaque fin de mois. Certains ont des maitresses seconds bureaux comme on aime dire à Libreville, des enfants qui apprennent à l’étranger etc.

Un réajustement du budget 2015 est ainsi engagé. Pour le Fonds monétaire international, la croissance à moyen terme reste « robuste », et les investissements engagés depuis 2010 (dans le cadre du Plan Stratégique Gabon émergent) sont de bon augure néanmoins, la baisse des recettes liée aux chutes de la production de pétrole (-3,3% entre 2012 et 2013) et de ses cours pourrait se traduire par « des tensions inflationnistes » dans certains secteurs.

Pour Ali Bongo Ondimba, il est du devoir de chacun de nous de serrer la ceinture. Une situation qui doit interpeller l’Etat sur la nécessité aujourd’hui de diversifier notre économie, qui est dépendante depuis des années des recettes pétrolières.

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