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Dialogue social : Le raidissement de la «Dynamique unitaire»
Publié le lundi 26 janvier 2015   |  Gabon Review


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© Autre presse par DR
Dialogue social : Le raidissement de la «Dynamique unitaire»


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Accusant le gouvernement de ne pas respecter les clauses des travaux issues du dialogue social d’Agondjé, les syndicats de la Fonction publique ont exprimé leur détermination à voir le nouveau régime de rémunération appliqué dès la fin de ce mois.

C’est un groupe pour le moins morcelé et dans lequel règne désormais un climat de soupçon et de méfiance, les uns vis-à-vis des autres, qui s’est réuni en assemblée générale le 24 janvier courant, à Libreville, malgré la présence des forces de l’ordre qui ont bloqué les voies d’accès à l’école Martine Oulabou où devait se tenir le rassemblement. S’étant déportés au rond-point de la Démocratie, quelques centaines de syndicalistes de l’administration réunis autour d’un nouveau groupement dénommé «Dynamique unitaire», ont réaffirmé leur détermination à faire respecter les engagements pris lors des assises d’Agondjé. «Nous exigeons l’application du nouveau système de rémunération dès la fin de ce mois», ont lancé la vingtaine de syndicats représentés à l’assemblée générale.

Faisant le point des travaux initiés dans le cadre de la «Commission nationale du dialogue social», les syndicalistes ont vivement regretté que le rapport final, adopté le 16 janvier dernier, ne soit plus respecté par le gouvernement, ils rendent l’exécutif responsable d’un certain nombre de manquements. Et pour cause, initiés du 17 novembre au 31 décembre 2014, les travaux qui étaient consacrés, entre autres, à l’amélioration du système de rémunération des agents publics, ont débouché sur un ensemble de propositions dont le Premier ministre s’est porté garant de l’adoption. C’était sans compter avec le ministre de la Fonction publique, Jean-Marie Ogandaga qui, «en complicité avec des traitres syndicalistes», ont mis sur pied «une nouvelle mascarade» visant à remettre en question le rapport ayant sanctionné des travaux de plus d’un mois. Or, a tenu à rappeler Jean Rémy Yama, «le gouvernement nous a quasiment laissé parler seul durant plusieurs jours lors de ces travaux».

Pour le modérateur de la «Dynamique unitaire», qui nie avoir adopté le rapport dit «final», les autorités usent de subterfuges pour échapper à leur promesse d’appliquer le nouveau système salarial à la fin du mois de janvier courant. «Nous étions dans une démarche, et nous avons été récemment surpris d’être appelés pour une autre démarche qui vise désormais à mettre en place nos principales revendications dans six mois», s’est étonné le responsable du Syndicat national des enseignants-chercheurs (Snec). Alors que plusieurs responsables de mouvements syndicaux, à l’instar de l’Aresga, semblent désormais «rouler pour le gouvernement», peu reste à parier sur l’aboutissement des initiatives des prochains jours.

Et pourtant, par l’entremise de Diane Octavie Maganga, rapporteuse de la commission ad hoc des travaux d’Agondjé, les syndicalistes ont rappelé les conclusions auxquelles ils étaient parvenus. Il s’agit notamment de l’augmentation du SMIG de 80.000 à 300.000 francs, l’augmentation du point d’indice de 150 points supplémentaires et de la valeur indiciaire de 425 à 1500, du relèvement et du nouveau mode de calcul de la pension-retraite, ainsi que de la réduction de la carrière de 37 à 20 ans.

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