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Séminaire gouvernemental : réduire le train de vie de l’Etat, les salaires des ministres et pas seulement !
Publié le lundi 26 janvier 2015   |  Agence Gabonaise de Presse


Séminaire
© Agence Gabonaise de Presse par DR
Séminaire gouvernemental de la Pointe Denis


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POINTE DENIS - Le séminaire gouvernemental de la Pointe Denis a pris fin dimanche sur la décision du gouvernement de réduire au maximum la dépense publique, d’intensifier la diversification de l’économie, entre autres mesures drastiques, pour tenir ses engagements sociaux économiques face à la baisse du prix du baril de pétrole et ses incidences sur les finances publiques.

Le secrétaire général du gouvernement, Ali Akbar Onanga Yobegue et le Premier ministre ont indiqué clairement « les mesures courageuses » qui devront être prises pour amortir les effets néfastes de ce contre-choc pétrolier, au terme du séminaire gouvernemental tenu du 23 au 25 janvier à la Pointe Denis. Des mesures qui devront être consolidées lors du prochain conseil des ministres.

Il s’agit premièrement de réduire le train de vie de l’Etat. Et cela passe par, la réduction de l’enveloppe de la masse salariale. Cette dernière est passée, en quatre ans (2010-2014), de 226 à 732 milliards pour des effectifs de 62 594 à 82 544 agents publics, composés à majorité de personnels de catégorie B.

Ainsi, mesure symbolique, les membres du gouvernement ont consenti à la réduction de leurs salaires. Mais, va surtout s’agir de la lutte contre les cumuls de salaires, d’accélérer les départs volontaires, de systématiser les départs à la retraite à temps échu, de ne recruter des agents publics que dans les secteurs prioritaires, le gel des stages professionnels, la réduction des missions à l’étranger, la réduction du parc automobile, la fin des subventions et de la péréquation sur les carburants à la pompe (essence, gazoil), en dehors du gaz butane et du pétrole lampant, la mise en œuvre de péages routiers sur certains axes … Le nouveau système de rémunération, tant attendu est prévu pour février 2015, a annoncé le Premier ministre. Un ensemble de mesures qui obéiront à un plan d’ajustement des dépenses.

Toutefois, il n’est pas question pour le gouvernement de revenir sur ses engagements en matière de politique économique et sociale. Notamment la stratégie d’investissement humain du Gabon (SIHG).

Pour cela, le gouvernement entend maintenir la croissance économique entre 5 et 5,5% en poursuivant les efforts de diversification de l’économie et en comptant sur les effets de cette diversification qui occasionnent une croissance à deux chiffres dans les secteurs hors pétrole.

Le gouvernement entend aussi mettre en œuvre un pacte national d’ajustement de la compétitivité et d’une feuille de route des réformes budgétisées. L’opérationnalisation des directions centrales des ressources humaines devrait aider à rendre l’administration plus performante.

Le gouvernement s’est résolu à améliorer le cadre des affaires à travers la simplification des procédures, une rationalisation fiscale qui tienne notamment compte des critères de convergence en Afrique centrale, la réforme du droit du travail, la facilitation des investissements en partenariat public-privé, la promotion et la systématisation des normes de qualité, a souligné le Pr. Daniel Ona Ondo qui a rappelé au chef de l’Etat que cela faisait un an, jour pour jour qu’il avait été nommé avec pour principale mission de booster la croissance et de lutter contre la pauvreté.

Mettant en exergue la prise de « mesures courageuses » Daniel Ona Ondo a dit qu’il y avait par exemple lieu de s’interroger sur la l’organisation administrative en pointant du doigt les agences.

Pour finir le Premier ministre a indiqué que le Gabon devra aussi lever des obligations de l’ordre de 100 milliards sur le marché sous régional et de recourir aux fonds souverains en vue du réajustement budgétaire qui s’impose.

La chute du prix du baril de pétrole de 114 dollars US au 20 juin 2014 à moins de 46 dollars au 17 janvier 2015 a entrainé une baisse de 388 de francs CFA oblige le gouvernement à mettre en œuvre, dans l’urgence un plan d’ajustement des dépenses.

LPM/IM



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