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Climat socio-politique : Séraphin Akure Davain appelle au dialogue
Publié le vendredi 23 janvier 2015   |  Gabon Review


Séraphin
© Autre presse par DR
Séraphin Akure Davain appelle au dialogue


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Refusant de paraître myope ou atteint de cécité face à la situation actuelle du pays, le président de l’Alliance pour un nouveau Gabon, après mûrs réflexion et questionnement, admet que le Gabon est en état de «contestation sociale perlée», qui nécessite la mise en place d’un cadre de concertation.

Les stratégies et propositions pour l’apaisement du climat sociopolitique se multiplient. Mais, elles ne semblent pas convaincre l’exécutif, qui tarde, mieux ne daigne même pas accorder quelques minutes à l’appréciation des réflexions émises çà et là. Il s’agit pourtant, selon tous les appels lancés à ce sujet, d’épargner le Gabon du chaos qui le menace. Nonobstant ce mutisme, le président de l’Alliance pour le nouveau Gabon (ANG) n’en démord pas.

Le 22 janvier dernier à Libreville, Séraphin Akure Davain a dit, au cours d’une conférence de presse, continuer de croire en une sortie de crise apaisée et concertée. Pour lui, le dialogue et la concertation sont les «seuls garants d’une société apaisée». «C’est à ce prix et seulement à ce prix que nous pourrons prétendre à un Gabon apaisé et prêt à gagner le combat perpétuel du développement», a-t-il avancé, précisant que cette idée ne peut être mise en œuvre que dans un cadre formel et légal, qui aura préalablement été défini par des personnalités ayant la capacité d’agir. «L’ANG est un parti de l’opposition qui parle avec le président pour lui dire ce qui ne va pas dans le pays», a-t-il lancé.

Telle que dressée par Séraphin Akure Davain, la situation socio-politique du Gabon est loin d’être reluisante. Elle se caractérise par une multitude de facteurs négatifs. Il s’agit, entre autres, des grèves interminables touchant tous les secteurs d’activité, des promesses non tenues du gouvernement, des effets d’annonce, de l’absence de retombées concrètes des fruits de la croissance, du taux de chômage de plus en plus important surtout chez les jeunes et de la confiscation par le Parti démocratique gabonais et sa majorité du Parlement.

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