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Chute du cours du brut : Total réduit sa voilure
Publié le jeudi 22 janvier 2015   |  Gabon Review


Ultra-deep
© Autre presse par DR
Ultra-deep offshore gabonais : Shell et Total désormais hors course


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Pour une meilleure adaptation à l’effondrement des cours de l’or noir, tombés sous la barre des 50 dollars contre 115 dollars mi-juin 2014, le pétrolier français, vient de décider de réduire de 10% ses investissements, notamment au Gabon.

La crise actuelle du marché pétrolier ne laisse plus aucune entreprise indifférente, les calculs sont opérés, les stratégies réadaptées et les prévisions revues à la baisse pour permettre aux managers de mieux apprécier cette situation qui ne s’améliorera pas avant le second semestre de l’année. Dans un entretien publié le 21 janvier dernier par le «Financial Times», le nouveau directeur général de Total, Patrick Pouyanné, indique que «les investissements devraient être inférieurs de 2 à 3 milliards de dollars cette année, par rapport aux 26 milliards de dollars investis en 2014, soit une baisse de l’ordre de 10%. En outre, le groupe pétrolier envisage un gel des embauches dans le monde en 2015».

Dans sa stratégie de réduction des dépenses d’exploration et de développement, le successeur de Christophe de Margerie, mort dans un accident d’avion à Moscou, oriente ses priorités sur la Mer du nord, les pétroles de schiste au Canada, ainsi que dans certains gisements matures en Afrique, notamment au Gabon et au Congo. A en croire ses dires, son principal objectif est d’abaisser le point mort du groupe, celui à partir duquel l’exploitation est rentable pour le ramener à un cours de 40 dollars le baril.

Au plan local, on note qu’au troisième trimestre 2014, Total Gabon s’illustrait déjà par des résultats en baisse, avec notamment un chiffre d’affaires de 425 millions de dollars en novembre dernier, en baisse de 13% par rapport aux deux derniers trimestres de la même année. Au défi de la conjoncture internationale défavorable due à la baisse du prix du baril de pétrole s’ajoute celui de la grève de l’Organisation nationale des employés du pétrole (Onep) qui affecte certaines activités et paralyse l’économie nationale.

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