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La réalité sociopolitique gabonaise selon Alexandre Barro Chambrier
Publié le mercredi 21 janvier 2015   |  Infos Gabon


Alexandre
© Gabon Review par DR
Alexandre Barro Chambrier, le 16 janvier à Libreville


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Libreville – Face aux populations du quartier Akébé Djogoni au quatrième arrondissement de Libreville vendredi 16 janvier, le député Alexandre Barro Chambrier (ABC), qui se veut très proche de son électorat, a, en outre ses vœux de nouvel an, saisi l’occasion pour faire son analyse de la situation sociopolitique du Gabon avant de stigmatiser les actes de « défiance » enregistrés ces derniers temps dans le pays, qui pourraient, selon lui, remettre en cause l’unité et la cohésion nationale.

Connu pour son franc parlé et sa proximité avec ses électeurs, Alexandre Barro Chambrier, député au 4e arrondissement de Libreville face à ces derniers vendredi, à Akébé Djogoni, dans sa circonscription politique, a profité de cette période d’intersection parlementaire pour faire son analyse de la situation sociopolitique du pays.

Si pour ABC, l’année 2015 doit être une année de pleine santé pour l’ensemble de son électorat en particulier et pour tous les gabonais, face aux derniers évènements qui ont marqué l’actualité politique et économique du Gabon, il n’est pas resté muet.

S’il est vrai que le cours du pétrole est en baisse puisque contribuant à plus de 70% au budget de l’Etat, des modifications devraient être apportées lors de son élaboration finale du fait que le Gabon ne peut faire de magie pour se dire être à l’abri des effets collatéraux de cette baisse.

Le député du 4e arrondissement est aussi longuement revenu sur les crises observées dans le milieu professionnel.

Pour lui, seul le dialogue devrait être le maître mot du gouvernement, des syndicats, de la société civile pour trouver des compromis afin de résoudre les problèmes connus de tous. Car, a-t-il dit, le dialogue, la tolérance et la paix qui sont des valeurs transmises par les pères fondateurs du Parti Démocratique Gabonais (PDG, au pouvoir) devraient primer d’autant que la violence ou l’usage des armes et le mensonge ne peuvent permettre au Gabon de vivre perpétuellement dans la paix et, être ce modèle de stabilité pour le monde.

Cela concerne aussi bien la grève dans le secteur pétrolier où l’Onep exige une révision du taux d’imposition de cotisation à l’assurance maladie obligatoire (Cnamgs) et les revendications des salariés qui souhaitent une revalorisation du salaire minimum interprofessionnel garanti (Smig) et du point d’indice.

Dans son franc parlé, pour Alexandre Barro Chambrier, bien que demeurant au PDG dont il est membre du comité permanant du bureau politique, reste fidèle, le Gabon ne peut atteindre l’émergence tant souhaitée par le Président de la République, Ali Bongo Ondimba, s’il manque des médecins, des infirmiers dans les hôpitaux, des enseignants dans les écoles, dans nos universités et si le pacte social continue de se heurter aux velléités de certains qui, selon lui, doivent être remplacés s’ils n’arrivent pas à bien accomplir les missions qui leur ont été confiées. Adepte du mérite, il veut qu’on fasse confiance aux élus et qu’on préserve les acquis.

Présent à l’Assemblée nationale, son rôle premier est de défendre les plus démunis. Mais, dans un climat d’insécurité, le Gabon ne saurait se développer et atteindre ses objectifs.

Condamnant indirectement les actes de violence enregistrés au domicile de l’opposant Jean Ping, ABC, comme l’appelle affectueusement les uns et les autres, a aussi souhaité que la justice face réellement son travail. Il estime que le travail bien fait aidera notre pays et sa petite population.

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