Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Gabon    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Arrêt des travaux sur l’axe Tchibanga-Mayumba ?
Publié le mardi 13 janvier 2015   |  Gaboneco


Le
© Présidence par DR
Le président Ali Bongo Ondimba inaugure le pont sur la Banio à Mayumba


 Vos outils




Alors que le gouvernement gabonais a déboursé en 2014 environ 500 milliards de francs Cfa pour le paiement de la dette intérieure, les employés de l’entreprise de travaux publics Sericom ont été surpris de la décision de cessation des travaux d’aménagement de l’axe Tchibanga-Mayumba, prise par la direction générale de l’entreprise qui évoque des problèmes de trésorerie.

Que se passe t-il à Séricom Gabon ? Vendredi 9 janvier 2015, les employés de cette entreprise du groupe Santullo, affectés à la construction de l’axe Tchibanga-Mayumba, auraient reçu l’ordre de leur direction générale, d’arrêter tous travaux au motif que l’Etat n’honore plus ses engagements.

Selon les faits rapportés par l’hebdomadaire « L’Aube » dans sa parution du lundi 12 janvier, « la facture de l’Etat auprès de cette société s’élèverait à 130 milliards de francs CFA. Ce montant comprend le coût de la construction du pont sur la Banio, ainsi que le coût des travaux d’aménagement de la route Tchibanga-Mayumba ».

Comment expliquer cette situation alors que le gouvernement aurait déboursé environ 500 milliards de francs CFA fin 2014 au titre du paiement de la dette intérieure de l’Etat auprès de certaines entreprises qui avaient réalisé des travaux pour son compte et qui avaient évoqué des problèmes de trésorerie ?

Selon les responsables de ladite société, « alors que les travaux de la route sont réalisés à plus de 80% et que le pont sur la Banio a été mis en service depuis juin 2014, Séricom Gabon n’aurait perçu que 30% de la valeur totale de sa créance ».

Comme si cela ne suffisait pas, les employés de Sericom affectéS sur l’axe Mouila-Ndendé auraient également annoncé l’arrêt des travaux, tandis qu’à la direction générale du groupe à Libreville, une plainte contre l’Etat serait en cours au tribunal d’arbitrage de Paris en France afin de rentrer en possession de leurs fonds.

 Commentaires