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Manifestation du 20 décembre 2014 : Une inculpation et vingt-quatre relaxes
Publié le samedi 10 janvier 2015   |  Gabon Review


Quelques
© Gabon Review par JPRougou
Quelques présumés manifestants dont le journaliste Francis Edou Eyene (2è après maître Ruphin Nkoulou, avocat de la défense)


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Ouvert le 5 janvier courant, la première partie du procès des présumés manifestants du 20 décembre 2014, s’est achevée par une vingtaine de relaxes et une mise en examen.
Si l’épilogue de cette curieuse histoire qui s’annonce encore longue, bien que peu intéressante désormais, reste à venir, une première décision est tombée le 9 janvier dernier, qui fait état d’une vingtaine de relaxes et d’une seule inculpation. De la culpabilité des 26 prévenus entendus en audience alors que le procès opposant le ministère public aux 101 présumés manifestants «interdits» s’ouvrait le 5 janvier courant, le tribunal de première instance de Libreville n’a rien pu attester. Visiblement peu outillé et assis sur un ensemble de dossiers peu épais, auxquels il manque plusieurs éléments pour confondre les accusés de ce qu’ils ont véritablement pris part à «l’attroupement non armé et non autorisé» initié par plusieurs acteurs de l’opposition le 20 décembre 2014, les juges ont dû se soumettre à la réalité des faits.

Tout au long du procès, le ministère public, représenté par le procureur de la République près le tribunal de première instance de Libreville, n’a pas été à mesure de fournir les preuves de ce que la vingtaine de prévenus ait été appréhendée pour la même cause : l’attroupement. Ce qui, au regard de la décision du tribunal, annihile l’accusation. De même, le tribunal n’ayant pas reçu du ministère public le procès-verbal faisant état des trois sommations imposées par la loi aux agents des forces de l’ordre avant tout dispersement d’un attroupement non armé, les juges ont dû se résoudre à prononcer la relaxe pure et simple des prévenus, indiquant de ce fait que le délit de «trouble à l’ordre public et à la sécurité», puni par les articles 79 et 81 du Code pénal n’a pas pu être établi.

Si pour le seul prévenu inculpé pour «défaut de carte de séjour», qui avait donné du fil à retordre au tribunal lors de l’ouverture du procès, la liberté ne sera prononcée qu’après le mois de prison ferme qu’il a pris en plus des cinq mois avec sursis, pour la plupart des présumés manifestants en attente de la décision du 13 janvier 2015, le sort pourrait être le même que celui réservé aux 24 premiers : la relaxe pure et simple, ainsi que l’ont, à nouveau, exigé les avocats de la défense.



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