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Jean Boniface Assélé porte plainte contre Luc Bengone Nsi
Publié le jeudi 8 janvier 2015   |  Gaboneco


Jean
© Autre presse par DR
Jean Boniface Assélé 1er maire adjoint de Libreville


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La décision prise par Jean Boniface Assélé en novembre 2014 d'ester en justice Luc Bengone Nsi pour "vol et recel de pièces d'état-civil" de son neveu, Ali Bongo Ondimba, est effective. C'est auprès du cabinet Abena Edzo'o que le président du Centre des Libéraux Réformateurs (CLR) a transmis sa plainte au tribunal de Libreville.

Après la publication du livre de l'écrivain français Pierre Péan, remettant en cause la filiation entre l'actuel chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba et ses parents feu Omar Bongo Ondimba et Joséphine Kama Dabany, le patriarche de cette famille, Jean Boniface Assélé, frère ainé de la dernière citéee, a finalement transmis sa plainte auprès du tribunal de Libreville par le canal du cabinet Abena Edzo'o, comme il l'avait annoncé en novembre dernier au cours d'un point de presse.

Selon Jean Boniface Assélé, appelant au non respect des institutions du pays, Luc Bengone Nsi, membre du Front uni de l'opposition pour l'alternance (Fuopa) devra s'armer de solides arguments pour expliquer la détention des pièces d'état-civil de l'actuel chef de l'Etat, Ali Bongo Ondimba.

Comment Luc Bengone Nsi a-t-il fait pour entrer en possession de l'acte de naissance d'Ali Bongo Ondimba? Luc Bengone Nsi aurait-il transmis cette pièce d'état-civil à Pierre Péan pour en faire une affaire internationale?

Depuis 2009, l'opposition se targue de détenir des pièces d’identité de nature frauduleuse appartenant à Ali Bongo Ondimba. Après les écrits de Pierre Péan, le Fuopa a décidé d'en faire une récupération politique, arguant sur la base de ces documents que le président de la République aurait violé l'article 10 de la Constitution gabonaise.

« Cette détention constitue l'élément matériel de la soustraction frauduleuse d'une pièce appartenant à autrui et conservée par une autorité publique. Je saisis les accusés pour qu'ils répondent de leurs actes en apportant les preuves palpables, comme je suis prêt à donner la preuve que ma petite soeur a fait des enfants », précise Jean Boniface Assélé dans le quotidien " L'Union" dans sa parution du 7 janvier 2015.

Voici un nouveau chapitre de l'affaire Pierre Péan qui s'ouvrira sous peu.

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