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Effondrement des cours du pétrole : Ce qui pourraît arriver
Publié le mardi 6 janvier 2015   |  Gaboneco




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Si la chute des cours du pétrole en 2014 a contraint le gouvernement à adopter une loi des finances rectificative qui s’est traduite par un réajustement du budget d’investissement, cette année l’étau pourrait se resserrer et conduire à d’autres réadaptations surtout en matière de dépenses publiques.

Evalué il y a quelques mois à une perte de 30% de sa valeur initiale, le prix du pétrole sur le marché mondial n’a pas fini sa chute. Depuis le mois de décembre 2014, cette baisse s’établit désormais à 50% de sa valeur. Selon les experts internationaux cette conjoncture se poursuivra et pourrait coûter cher aux petites économies.

Parmi ces petites économies, il y a celles appartenant à l’Organisation des Pays Exportateurs de Pétroles (OPEP), dont le Gabon qui tire une part importante de son PIB de la rente pétrolière. En effet, depuis juin 2014, du fait de l’amorce de la chute de ce cours au niveau mondial, le Gabon connaît une secousse de ses finances publiques.

Le budget prévisionnel 2014 d’abord évalué à 3335,8 milliards de francs CFA, en hausse de 194,6 milliards de francs CFA par rapport à 2013 (3 141,2 milliards de francs CFA) a été en juin 2014, réévalué et arrêté à 2 954,6 milliards de francs CFA.

Cet aménagement pourrait se poursuivre cette année même si les autorités gabonaises notamment le président de la République reste optimiste et affirme à ce titre que « la diversification de l’économie se réalise progressivement et repose désormais sur des fondements solides ».

En dépit des efforts consentis par le Gabon en matière de diversification de son économie, celle-ci demeure tout de même largement dépendante de la production pétrolière.

En 2013, l’apport du secteur pétrolier dans le PIB a été estimé à 44% et a représenté 83% des recettes d’exportation et 53% des recettes budgétaires.

Les tendances désastreuses observées en 2014 sur les finances publiques notamment l’ajustement du budget de l’exercice 2014 pourraient se répéter cette année et être plus sévères que l’an passé. Selon les prévisions, les budgets d’investissements et opérationnels de l’Etat pourraient connaître une baisse et conduire à une réduction du train de vie de l’Etat.

« La poursuite de la conjoncture pétrolière défavorable dont certains experts estiment qu’elle pourrait durer plus longtemps que prévu, appelle du gouvernement, une gestion prudente pour garantir la stabilité macroéconomique » a reconnu Ali Bongo Ondimba, le président de la République lors de son discours du 31 décembre 2014 à la nation.

En 2015, il faut donc s’attendre à un renforcement des réformes structurelles de l’économie gabonaise et une amélioration de la gestion des finances publiques, seuls facteurs capables d’atténuer les effets de la conjoncture.

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